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Olmert : un accord avec les Palestiniens est possible d’ici 2009
Le flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 5 novembre 2007

Selon le Premier ministre Ehoud Olmert, Israéliens et Palestiniens pourraient parvenir à un accord de paix avant la fin du mandat du président américain George W. Bush en janvier 2009. S’adressant au Forum Saban à Jérusalem dimanche 4 novembre, Olmert a déclaré que des négociations rigoureuses et assidues débuteraient aussitôt après le sommet d’Annapolis et a ajouté que toutes les questions seraient sur la table.

« Si nous agissons ensemble de façon décisive, Palestiniens et Israéliens, nous avons une chance de parvenir à des résultats réels, peut-être même avant la fin du mandat du président américain George W. Bush », a déclaré Olmert devant le forum Saban. « Nous n’avons pas l’intention de laisser traîner les négociations sans fin. Il n’y a aucune raison de les freiner, comme cela avait été le cas lors de nos négociations passées », a ajouté le Premier ministre.

« Les Palestiniens doivent lutter contre le terrorisme et modifier foncièrement leur réalité intérieure. Je n’ai pas l’intention de permettre aux Palestiniens de se dégager de leurs engagements, et je n’ai pas non plus l’intention d’épargner à Israël ses propres engagements », a-t-il affirmé. « C’est une occasion et elle doit être saisie. »

Israël envisage des libérations supplémentaires de prisonniers palestiniens avant le sommet d’Annapolis

Dans un geste destiné à manifester son soutien au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le Premier ministre Ehoud Olmert envisage des libérations supplémentaires de prisonniers palestiniens avant la conférence de paix organisée par Washington, rapporte le quotidien Haaretz, lundi 5 novembre.

Selon le quotidien, Olmert examine une demande palestinienne de libérer 2 000 des 12 000 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Toutefois aucune décision n’a été prise sur le nombre de détenus susceptibles d’être libérés ou le moment où interviendront ces libérations.

Au cours des derniers mois, Israël a libéré 340 Palestiniens dont la plupart étaient proches du Fatah de Mahmoud Abbas.

Le Shin Bet déjoue un projet d’assassinat visant Lupolianski

Des responsables sécuritaires ont annoncé dimanche 4 novembre que trois Arabes de Jérusalem ont été arrêtés pour avoir planifié une série d’attaques terroristes dans la ville, y compris l’assassinat du maire Ouri Lupolianski, un attentat suicide et une fusillade près du Mur occidental.

Les suspects, qui ont été arrêtés il y a deux semaines, ont été accusés vendredi par un tribunal de Jérusalem d’avoir établi des contacts avec un agent étranger, de conspiration avec l’ennemi en temps de guerre et d’aide à un groupe terroriste.

La censure imposée sur l’affaire a été levée dimanche soir.

Selon l’acte d’accusation, Mamoun Abou Tir et Atallah Abou Tir, tous deux âgés de 19 ans et originaires du quartier d’Umm Tuba à Jérusalem Est, ont décidé en 2006 de mettre sur pied une cellule terroriste.

Selon le Shin Bet, Mamoun Abou Tir aurait correspondu par Internet avec un membre du Djihad islamique d’Algérie. Ce dernier aurait envoyé Mamoun Abou Tir des instructions sur la façon de préparer des explosifs, et, en septembre 2007, l’aurait mis en rapport avec un membre de l’organisation dans la bande de Gaza.

Les terroristes ont été arrêtés avant d’avoir pu mettre leur plan à exécution.

Le troisième Arabe de Jérusalem arrêté est soupçonné d’avoir collaboré avec les deux terroristes.

Olmert choqué par le comportement des supporters du Betar

Le Premier ministre Ehoud Olmert, connu pour être un supporter fidèle du Betar Jérusalem, a vilipendé lundi 5 novembre les fans de son équipe favorite pour avoir hué des propos racistes durant une minute de silence consacrée à Itzhak Rabin, à l’occasion d’un match avec Maccabi Haïfa à Kiryat Eliezer dimanche. « J’ai honte et suis épouvanté », a déclaré Olmert, ajoutant que les autorités allaient adopter une approche de « tolérance zéro » envers ce genre de comportement.

Plus tôt, le chef de file du parti Meretz Yossi Beilin a demandé au ministre des Sciences, de la Culture et des Sports Ghaleb Majadle de vérifier si son autorité ministérielle l’autorise à annuler le financement gouvernemental accordé à l’équipe de football de Betar Jérusalem et à interdire au Betar de jouer en Première ligue.

Le match coïncidait avec le 12e anniversaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Itzhak Rabin, et une minute de silence a eu lieu avant le début de la rencontre. Des supporters du Betar ont commencé à huer et à siffler alors que les joueurs des deux équipes se tenaient debout sur le gazon. Certains ont scandé des éloges au meurtrier de Rabin, Ygal Amir.

Les supporters de Betar Jerusalem sont célèbres pour leurs positions de droite et leurs expressions de racisme envers les Arabes.

L’Association israélienne de football a déclaré lundi qu’elle allait prendre des mesures disciplinaires contre l’équipe. Selon son président, Avi Luzon, « ces gens doivent être éloignés du stade. »

Suite au match de dimanche, le député travailliste Ophir Paz-Pines a annoncé son intention de lancer un débat à la Knesset sur le comportement scandaleux des supporters du Betar. « Nous ne pouvons pas tolérer un tel comportement, particulièrement le jour de l’anniversaire du meurtre [de Rabin], » a déclaré le député.

Le député arabe Ahmed Tibi a également proposé une discussion urgente à la Knesset sur l’incident. « Nous parlons de milliers de supporters pour qui le racisme est devenu une marque déposée. »

Le fils d’Ygal Amir a été circoncis derrière les murs de la prison

Avec seulement 14 invités, la circoncision la plus médiatisée d’Israël a eu lieu dans une tente de la cour de la prison de Rimonim dimanche 4 novembre. Ygal Amir et sa femme Larissa Trimbobler ont annoncé que le fils du tueur de l’ancien Premier ministre Itzhak Rabin se nommait Inon Elya Shalom. La circoncision tombait 12 ans jour pour jour à la date anniversaire de l’assassinat de Rabin place Malchei Israël à Tel-Aviv.

A l’extérieur de la prison, des manifestants de gauche avaient menacé de bloquer l’entrée de la famille Amir dans la prison, mais la lourde présence policière a contrecarré leurs plans.

Les autorités pénitentiaires avaient annoncé qu’elles n’autoriseraient que 15 personnes, y compris le rabbin officiant, à assister à la circoncision, soulignant que la cérémonie serait « un événement minimaliste. » Elles ont interdit aux invités d’Amir de se restaurer sur place et ont banni toute autre forme de célébration.

Amir a assisté à la cérémonie dans son uniforme de prison et menottes aux poignets, et a tenu son fils pendant la circoncision. La cérémonie n’a pas pu être filmée.

Justifiant sa décision d’autoriser la tenue de la circoncision dans la prison, la présidente de la Cour suprême, Dorit Beinisch, a expliqué : « La cérémonie prévue porte atteinte aux sentiments du public, notamment parce qu’elle a lieu à la date anniversaire où nous nous souvenons du Premier ministre, dont la vie a été ôtée par un tueur honteux. (...) Le tueur a tiré une balle qui a non seulement atteint Itzhak Rabin, mais également le cœur de la démocratie israélienne. » Néanmoins, a-t-elle expliqué, il n’y a aucune raison juridique pouvant justifier d’interdire la tenue de la cérémonie.

Des enseignants en colère interrompent un discours du Premier ministre

Un groupe d’enseignants en colère a interrompu un discours du Premier ministre Ehoud Olmert durant une conférence de l’organisation Israel Management Center à Tel-Aviv lundi 5 novembre.

« Le Premier ministre ne nous parle pas, il n’est pas prêt à nous écouter, » se sont exclamés les enseignants. « On m’a appris en cours d’instruction civique à l’école que même quand vous n’êtes pas d’accord avec quelqu’un, vous ne l’interrompez pas tandis qu’il parle, » a répliqué Olmert.

« Vous négligez et abandonnez l’avenir. Le Premier ministre doit intervenir dans la crise de l’éducation, vous négligez l’éducation, » ont poursuivi les enseignants en colère, ajoutant : « A cause de vous, nous avons honte du pays. »

Lundi, la grève des enseignants du secondaire est entrée dans sa 24e journée. Leur syndicat espère conclure un nouvel accord sur les salaires.

En attendant, la ministre de l’Education Youli Tamir et le responsable du syndicat des enseignants Ran Erez ont assisté à un débat de la commission éducation de la Knesset sur la grève des enseignants.

Dimanche, à l’occasion d’une réunion organisée à cet effet, le comité exécutif de la Histadrout a approuvé la nomination du président de la Histadrout Ofer Eini au poste de médiateur principal entre le gouvernement et le syndicat.

Beyrouth minimise les manoeuvres du Hezbollah près de la frontière israélienne

Un journal libanais a affirmé lundi 5 novembre que le Hezbollah se livrait en secret à des manoeuvres militaires sans armes ni uniformes près de la frontière israélienne, dans le sud du Liban, mais le gouvernement de Beyrouth a répondu qu’il ne s’agissait probablement que d’une simulation.

Selon le quotidien pro-Hezbollah Al-Akhbar, le chef de l’organisation Hassan Nasrallah, supervisait personnellement les manoeuvres qui se seraient déroulées pendant trois jours et seraient les plus importantes jamais menées par le groupe islamiste chiite dans cette région. Ce serait la première fois aussi que le mouvement pro-iranien et pro-syrien aurait révélé l’existence de tels exercices par l’intermédiaire d’un organe de presse acquis à sa cause.

Les manoeuvres, si elles sont avérées, risquent de remettre en cause le cessez-le-feu conclu sous l’égide des Nations unies pour mettre fin à 34 jours de guerre entre le Hezbollah et Israël à l’été 2006.

Des responsables du Hezbollah se sont refusé à tout commentaire mais un député du Hezbollah, Hassan Fadlallah, a jugé « naturel » sur la chaîne de télévision LBC que le groupe se prépare à l’éventualité d’une attaque de l’Etat hébreu, puisque celui-ci a accru la fréquence de ses survols militaires du Liban-Sud, près de sa frontière nord, ces derniers jours.

Le Premier ministre Fouad Siniora a déclaré que les informations avaient été vérifiées par les autorités, avec des unités de l’armée et de la police ainsi que la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), et que tous avaient « confirmé qu’il ne s’était pas vraiment passé quoi que ce soit au sol ».

« C’était, disons, probablement une simulation, dans un bureau (...) Cela a été confirmé par toutes les sources », a-t-il ajouté, soulignant que le Hezbollah n’avait pas publié de communiqué.

INTERNATIONAL

Nucléaire iranien : Paris oeuvre à des sanctions tout en prônant le dialogue avec Téhéran, selon Kouchner

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a expliqué dimanche 4 novembre que la France et l’Union européenne oeuvraient à des sanctions contre l’Iran dans l’attente du rapport du directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Mohammed El-Baradeï, tout en prônant le dialogue avec Téhéran, soupçonné de vouloir fabriquer des bombes nucléaires.

« Nous construisons des sanctions nationales, nous les construisons, nous les réfléchissons, nous les travaillons », a-t-il indiqué lors du Grand rendez-vous Europe-1/TV5Monde/Le Parisien-Aujourd’hui en France, rappelant néanmoins qu’il fallait d’abord « attendre ».

El-Baradeï « va faire une enquête supplémentaire car les Iraniens lui ouvrent les portes (...) pour que nous sachions ce qui s’est passé avant, lorsqu’ils enrichissaient l’uranium secrètement. Il y aura un rapport en novembre, au moins un début de rapport », a-t-il rappelé, ajoutant que le chef de la diplomatie européenne Javier Solana allait également rédiger un rapport sur la question.

« Si ça ne marche pas et si nous le souhaitons à six (Russie, Chine, Etats-Unis, Grande-Bretagne, France et Allemagne, Ndlr), nous irons vers le Conseil de sécurité une autre fois vers la fin de l’année et nous réclamerons éventuellement d’autres sanctions », a-t-il ajouté, plaidant pour le maintien de « l’unité » entre les six Etats pour une meilleure efficacité des sanctions.

« Quand la tension est grande - je ne dirais pas la guerre - quand les conflits se préparent, quand tout ça monte de chaque côté, il faut se prévenir et donc (...), nous, nous continuons à discuter avec les Iraniens ». « Malgré les dangers, et en raison de ces dangers, il faut continuer à parler, parler, parler sans craindre de reculer (...) Nous allons voir si ça donne quelque chose », a-t-il conclu.

Liban : Paris souhaite une présidentielle « sans pression ni ingérence extérieure »

La France a fait savoir dimanche 4 novembre qu’elle souhaitait la tenue d’un scrutin présidentiel au Liban « sans pression ni ingérence extérieure » à l’occasion d’une rencontre à Damas entre le président syrien Bachar el-Assad, le secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant et le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte.

Dans un communiqué, le porte-parole de la présidence française, David Martinon, précise que « cet entretien s’inscrit dans le cadre des efforts conduits par la France depuis plusieurs mois pour favoriser la recherche d’une solution à la crise que traverse actuellement le Liban ».

La « solution à la crise », poursuit l’Elysée, « passe par l’élection, avant le 24 novembre, et sur la base d’une entente entre les Libanais, d’un président de large rassemblement dans le respect de la souveraineté et de l’indépendance du Liban ». Pour Paris, « les Libanais doivent avoir la possibilité de choisir leur prochain président librement, sans pression ni ingérence extérieure, de façon pacifique et dans le strict respect de la Constitution libanaise ».



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