22 ministres ont exprimé leur soutien à l’appel du Président des Etats-Unis pour la tenue de négociations en septembre prochain. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a déclaré s’attendre "au dégel et à la résurrection du processus de paix dans toutes ses filières (...).
Nous soutenons la tenue de cette conférence internationale en présence de toutes les parties concernées, dans le but d’aboutir à un accord qui amènera à la fin du conflit israélo-arabe, dans une période de temps définie ». Il a ajouté que les ministres des affaires étrangères de la Ligue arabe acceptaient avec satisfaction les « éléments positifs » présents dans la proposition de George Bush, précisant néanmoins que le plan de paix saoudien devait servir de base a toute négociation future avec Israël.
Le ministre syrien Walid Al-Muallim, n’était pas présent aux débats, alors qu’un autre officiel du régime de Damas, Youssef Al-Ahmad, quittait la séance en signe de protestation contre les discussions portant sur la proposition américaine de négociations avec Israel. Il a ensuite déclaré qu’il manifestait l’opposition de son pays à présenter sous un jour favorable le plan des Etats-Unis, susceptible « d’annihiler les aspirations palestiniennes ». De son côté le Président Mahmoud Abbas a exprimé sa satisfaction face à l’initiative américaine de ce prochain congrès du mois de septembre.
Le secrétaire général Amr Moussa a par la suite affirmé que la présence des syriens était indispensable dans le cadre de cette conférence et que « la libération des territoires appartenant à la Syrie était naturellement une condition à des relations de paix ». Les représentants de l’Egypte, la Jordanie, le Bahreïn, l’Arabie Saoudite, et du Koweït rencontreront ce mardi la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice à qui ils préciseront l’ensemble des questions devant faire l’objet des discussions de paix avec Israël.