« L’objectif » est « que le Hezbollah renonce à l’action terroriste », a déclaré lundi 9 juillet le président français Nicolas Sarkozy en recevant les familles des trois soldats israéliens détenus en otage, selon son porte-parole David Martinon. Alors qu’on lui demandait si le président avait qualifié le Hezbollah libanais de « terroriste » pendant cette entrevue, Martinon a répondu : « oui ».
Il a complété en disant que son objectif était que le Hezbollah renonce à l’action terroriste et redevienne un parti politique presque comme un autre, qu’il joue le jeu de la démocratie parlementaire libanaise.
Nicolas Sarkozy a affirmé aux familles des trois soldats « qu’il ferait tout pour obtenir leur libération » et qu’il ne faisait « pas de différence entre le Franco-israélien (Gilad Shalit) et les deux autres soldats israéliens » Ehoud Goldwasser et Eldad Regev, a précisé le porte-parole.
Les familles des trois soldats israéliens capturés il y a près d’un an par le Hezbollah et le Hamas ont appelé lundi le président français Nicolas Sarkozy à utiliser les contacts de l’Hexagone dans le monde arabe pour obtenir leur libération.
Evoquant le cas du soldat Shalit, Sarkozy « a dit qu’il en avait parlé avec tous les chefs d’Etat du monde arabe qu’il a reçus ces derniers jours, notamment le roi de Jordanie et le roi d’Arabie saoudite », selon David Martinon.
Les familles Reguev, Goldwasser et Shalit, en visite à Paris, ont appelé le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, à imposer au Liban de communiquer un signe de vie des soldats enlevés par le Hezbollah, avant de faire venir ses représentants. (Guysen.International.News)