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Tsahal pourrait stopper sa recherche de terroristes si ceux-ci renoncent à une telle activité
Par Yaakov Katz © Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 29 juin 2007

Israël et l’Autorité palestinienne (AP) discutent de la mise en oeuvre de la clause d’un accord de 2005 selon laquelle Israël pourrait stopper la poursuite de suspects recherchés pour terrorisme en Cisjordanie si ceux-ci renoncent à leurs activités terroristes, selon les déclarations d’officiels du gouvernement jeudi 28 juin. Les commentaires des officiels interviennent alors que l’Etat hébreu vient de poursuivre des membres du Fatah suspectés de terrorisme à Naplouse, afin de les arrêter.

Même si Israël faisait des gestes en faveur du président de l’AP, Mahmoud Abbas, et son organisation, le Fatah, l’Etat continuerait cependant à poursuivre ceux qui sont activement impliqué dans une activité terroriste, sans prendre en compte leur affiliation ou l’organisation à laquelle ils appartiennent, selon les officiels en question.

L ?idée de renoncer à la poursuite d’hommes recherchés si ceux-ci renoncent au terrorisme fait partie des accords de Charm el-Cheikh conclus entre Abbas et l’ancien Premier ministre de l’époque, Ariel Sharon, en 2005. Ils avaient alors décidé de discuter de ce sujet, mais rien dans ce domaine n’a jamais été mis en oeuvre en pratique.

A la suite du nouveau sommet de Charm el-Cheikh de lundi 25 juin, le sujet a à nouveau été inscrit à l’ordre du jour pour des discussions au niveau sécuritaire qui ont été réengagées entre Israéliens et officiels de l’AP.

Mais, selon ces sources, les discussions portant sur ce sujet sont toujours restées au stade préliminaire lors de ce sommet.

Le groupe sécuritaire a aussi abordé l’éventuelle autorisation de la Brigade Badr, basée en Jordanie - une force établie par quelques centaines d’hommes appartenant de longue date à l’Organisation pour la Libération de la Palestine (l’OLP) - d’entrer en Cisjordanie. La possibilité de déplacer le principal lieu de passage pour les frets vers la bande de Gaza du point de passage de Karni, au nord, vers Kerem Shalom, au sud, a aussi été examinée.

En plus de ces sujets sécuritaires, Israël et des officiels de l’AP ont poursuivi leurs pourparlers sur la manière de transférer vers l’AP les 400 millions de dollars des revenus gelés de taxes, récoltés au nom des Palestiniens.

Des officiels du gouvernement ont dit que pendant qu’Israël détient quelques 600 millions de dollars de ces revenus, près de 200 millions de dollars ne peuvent pas être immédiatement dégelés parce qu’il y a actuellement des affaires juridiques en cours du fait du non paiement par l’AP de plusieurs sociétés israéliennes.

Une fois qu’un mécanisme sera mis au point pour le transfert de ces fonds, Israël devrait alors dégeler ces sommes en suivant plusieurs étapes.

Le cabinet organisera un vote dimanche 1er juillet, lors de sa réunion sécuritaire hebdomadaire, pour décider de la libération ou non de 250 prisonniers du Fatah, initiative proposée par le Premier ministre Ehoud Olmert lors du sommet de Charm el-Cheikh de lundi.

Le cabinet devrait aussi être chargé de déterminer les critères utilisés pour cette libération, bien qu’Olmert ait d’ores et déjà fait clairement savoir à plusieurs reprises que les prisonniers libérés seraient ceux qui n’ont « pas de sang sur leurs mains ».

Si, comme il est attendu, la proposition de libération des prisonniers est validée, des officiels de la sécurité prépareront alors une liste de noms. Puis cette liste sera rendue publique, et ensuite la possibilité de former des objections devant une cour de justice sera valable pendant 48 heures.

Enfin, si les objections sont rejetées, les prisonniers pourront ainsi être relâchés immédiatement.



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