(...) Plus tôt, le gouvernement palestinien avait proposé, selon un de ses porte-parole, une « trêve globale et réciproque » à l’Etat hébreu pour mettre fin à la violence qui sévit depuis le 16 mai.« Tout en insistant sur le droit de notre peuple à la légitime défense, nous réitérons notre offre pour une trêve globale, simultanée et réciproque », a déclaré Moustapha Barghouti, ajoutant que cette trêve globale « doit s’étendre à tous les territoires palestiniens, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ».
Paris, Moscou et Bruxelles ont aussi tenté de jouer l’apaisement, lundi. La France a rappelé son opposition aux « exécutions extrajudiciaires », après les menaces d’un ministre israélien de liquider le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, « à la première occasion ».
« Ce type de pratique ne fait que renforcer les éléments les plus radicaux à un moment où il faut, au contraire, renforcer la position des partisans d’une solution négociée », a expliqué le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi, soulignant que Paris condamnait « fermement » les tirs de roquettes sur Israël depuis Gaza.
Côté russe, le ministère des affaires étrangères a jugé « excessives et disproportionnées » les « frappes de rétorsion des Israéliens sur des quartiers d’habitation des villes palestiniennes, dans lesquelles meurent des habitants pacifiques ». La diplomatie russe a également condamné les tirs de roquettes palestiniens sur Israël.
Javier Solana, le diplomate en chef de l’Union européenne, entamait lundi une tournée au Proche-Orient, qui l’amènera d’abord à Sdérot, ville israélienne visée par les attaques de roquettes en provenance de la bande de Gaza, puis jeudi à Gaza. « Je vais dans la région pour appeler les gens à arrêter la violence, calmer la situation et revenir à la situation telle qu’elle était avant », a-t-il indiqué.