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Echange de prisonniers : des familles des victimes israéliennes mettent en garde le gouvernement
EuroNews
Article mis en ligne le 11 avril 2007

Ne pas relâcher les prisonniers palestiniens, c’est le message qu’ont fait passer hier des familles de victimes israéliennes d’attentats palestiniens. Le dossier sur un éventuel échange entre des détenus palestiniens et le soldat israélien Gilad Shalit a progressé ces derniers jours avec la remise au gouvernement israélien de la liste des prisonniers.

Le responsable de l’association des victimes de la terreur Almagor met en garde les autorités israéliennes : « Nous savons avec certitude qu’un premier ministre qui relâche des terroristes va provoquer le chaos et une campagne de terrorisme qui va tuer et blesser des gens. En plus, beaucoup d’Israéliens vont être capturés et pris comme otage ».

D’après un ministre palestinien, le Hamas a transmis, via des médiateurs égyptiens, une liste de 1400 prisonniers à Israël. Une liste qui a provoqué déception et réserves dans le gouvernement israélien. « La balle est dans le camp israélien », a insisté hier le premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh qui qualifie de « juste » cette demande de libérer les prisonniers.

Et c’est le caporal Gilad Shalit, enlevé en juin dernier par des groupes armés palestiniens qui fait office de monnaie d’échange contre des centaines de détenus palestiniens. Parmi eux figure le charismatique Marouane Bhargouthi, vu comme un possible successeur du président palestinien.


123 Israéliens assassinés par des terroristes relâchés

Claire Dana Picard | Arouts 7 | dimanche 17 septembre 2006

D’après des chiffres publiés par l’organisation Almagor, représentant les familles touchées par le terrorisme, 123 Israéliens ont été assassinés depuis 2002 par des terroristes récidivistes, libérés dans le cadre de transactions entre Israël et les Palestiniens. (Pour écouter le témoignage de Dvora Appelbaum, qui a perdu son mari et sa fille dans un attentat, cliquez ici).

Ces données ont été publiées suite aux rumeurs circulant ces derniers jours, indiquant que des centaines de terroristes détenus dans des prisons israéliennes pourraient être relâchés en échange des trois soldats pris récemment en otage. Il s’agit d’une part du caporal Guilad Shalit, enlevé il y a trois mois par le Hamas près de la bande de Gaza, et des soldats Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev, kidnappés par le Hezbollah dans le Nord du pays.

Almagor a tenu à souligner que les Palestiniens libérés avaient bénéficié de ces mesures en leur faveur après avoir été définis comme « n’ayant pas de sang sur les mains ». Cela ne les a pas empêchés, souligne l’organisation, de commettre des attentats après leur sortie de prison.

Le porte-parole de l’organisation, Méir Indor, a précisé : « Nous craignons que la campagne menée par les familles des otages n’entraîne la libération de terroristes en échange de celle de leurs fils ». « Nous n’avons pas le choix, a-t-il ajouté, nous devons défendre des positions qui ne tiennent pas compte seulement du problème des soldats kidnappés. Il faut également prendre en considération l’aspect global de la question et penser aux lendemains de la transaction ».

Almagor a tenu en fin de semaine une réunion urgente à laquelle elle a convoqué les familles endeuillées. Ces dernières ont réclamé une rencontre urgente avec le Premier ministre. Elles comptent lui rappeler qu’il s’était engagé à ne pas mener de négociations avec les ravisseurs du Hamas et du Hezbollah et à ne pas relâcher de terroristes.

Indor a ajouté : « Les informations publiées par la presse arabe nous inquiètent beaucoup. Mais nous sommes encore plus préoccupés par les déclarations d’Ehoud Olmert qui a indiqué récemment qu’il comptait de toute façon faire libérer des terroristes »afin de renforcer le statut d’Abou Mazen«  ».

Almagor demande à Israël de trouver d’autres solutions pour obtenir la libération des soldats enlevés. D’après ses dirigeants, son action ne fait que débuter. Elle compte à présent lancer une vaste campagne contre ce type d’échanges qui mettent en danger la sécurité des citoyens israéliens.


« Après que mes enfants ont été tués, j’ai voulu tuer à mon tour les terroristes », a confié au Jerusalem Post Zion Swery, dont les deux fils et le gendre ont trouvé la mort dans une attaque armée sur l’autoroute 443 en 2001.

Mais il a décidé de faire confiance au gouvernement pour faire justice à sa place. S’il relâche Marouane Barghouti - chef du Fatah accusé d’être impliqué dans des attaques terroristes - « l’Etat m’abandonne », explique Swery.

Barghouti a été innocenté dans le cas des enfants de Swery, mais lui reste persuadé de sa culpabilité. Sa vie n’a jamais plus été la même depuis la mort de son fils Doron, 21 ans, soldat de Tsahal, de sa fille Sharon Ben-Shalom, 24 ans, et de son mari Yaniv Ben-Shalom, 25 ans, explique Swery.

Au moment de la fusillade, Sharon s’est jetée sur ses deux enfants, Efrat, âgée de un an et huit mois et Shahar âgé de huit mois seulement pour les épargner. Les deux enfants sont aujourd’hui élevés par leur tante.

Swery a rappelé qu’aux funérailles de ses enfants, le Premier ministre Ehoud Olmert (alors maire de Jérusalem) avait promis que les assassins seraient poursuivis en justice. Il est impensable qu’il revienne à présent sur ses paroles, ajoute-t-il.



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