Tribune. Décidément cela ne se tarit pas. L’ignominie antisémite ne cesse de déverser son flux fangeux. La cible, cette fois, en est Christine Angot, invitée le samedi 23 mars à Vannes au festival Les Emancipéés. L’inscription suivante a souillé des visages dessinés à l’occasion de cette manifestation culturelle sur les murs de la Maison des arts par des artistes de street art : « Tous ensemble le 23 mars pour lyncher Christine Angot », et sous ces mots, telle une signature, une croix gammée. Un peu plus loin, tagué sur un autre visage : « Angot » est-il écrit. A ce nom est ajouté le tracé d’une balafre barrant la joue du portrait.
“Contre Christine Angot, un pas supplémentaire dans la haine a été franchi”
Sabine Prokhoris (philosophe) | JForum
Article mis en ligne le 29 mars 2019