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Le Chef de Tsahal Dan Halutz démissionne
d’après Hanan Greenberg - Ynet
Article mis en ligne le 17 janvier 2007

Le bureau du Porte-parole de Tsahal a dit que le chef d’état-major a annoncé sa démission ; à la conférence de presse présentant les découvertes de l’investigation de l’après-guerre.

Un tremblement de terre dans les échelons militaires et politiques : le Chef de Tsahal le Général Dan Halutz a démissionné mardi soir. Il a annoncé sa démission au Ministre de la Défense Nationale Amir Peretz et au Premier ministre Ehud Olmert.

Il avait eu l’intention d’annoncer sa démission à l’état-major de Tsahal mercredi matin, mais la crainte de fuites, l’a décidé à publier une déclaration publique mercredi, légèrement après minuit.

Le Premier ministre Ehud Olmert a exprimé profondément la douleur sur la décision. Olmert, qui savait à l’avance que Halutz allait démissionner, lui a demandé de la reconsidérer, mais selon le Bureau du Premier Ministre, la décision d’Halutz était définitive et comme tel, Olmert n’a aucun autre choix, que de l’accepter.

Les officiels du Ministère de la Défense Nationale ont dit à Ynet que le Chef d’État-Major Dan Halutz a notifié au Ministre de la Défense Nationale Amir Peretz son intention de démissionner.

« Peretz n’a pas essayé de convaincre le chef d’état-major de rester dans à son poste et a honoré sa décision. Halutz aurait dû faire cela il y a longtemps, »

Ceux qui entourent Peretz sont persuadés qu’après ce développement, on demandera au ministre de la Défense Nationale lui-même de démissionner. « Cela pourrait faire boule-de-neige bien qu’il n’y ait aucun rapport entre les responsabilités d’Halutz et les responsabilités du ministre de la défense, » a dit un collaborateur de Peretz à Ynet.

C’est le général Moshe Kaplinsky, actuel chef d’état-major adjoint, qui assurera l’interim jusqu’à la nomination du nouveau chef d’état major.


Le ministère israélien de la Défense a annoncé tôt mercredi matin la démission du chef d’état-major de l’armée Dan Haloutz, critiqué pour sa gestion des opérations lors de la guerre contre le Hezbollah au Liban durant l’été 2006.

Lancé le 12 juillet dernier après l’enlèvement de deux soldats israéliens par des militants du Hezbollah, le conflit, qui a duré 34 jours, n’a atteint aucun de ses objectifs, libérer les deux militaires et neutraliser le mouvement pro-iranien.
Après l’arrêt des combats, le 14 août, nombre de réservistes s’étaient plaints du manque d’ordres et objectifs clairs, d’avoir été mal équipés, et même d’avoir manqué de vivres. Des généraux de réserve ont reproché au général Haloutz, issu de l’armée de l’air, d’avoir privilégié les bombardements de l’aviation au détriment des opérations au sol.

D’après un porte-parole du ministère de la Défense, le général Haloutz a remis sa lettre de démission au Premier ministre Ehoud Olmert et au ministre de la Défense Amir Peretz -également sur la sellette pour leurs décisions. Selon la radio de l’armée israélienne, Dan Haloutz, qui avait jusqu’à présent exclu de démissionner, assume dans sa lettre de démission la responsabilité des erreurs commises.
Il a décidé d’annoncer son départ en raison de la conclusion des différentes enquêtes de commandement ouvertes par l’armée, a précisé le ministère. On ignore si la démission du général Haloutz prend effet immédiatement et le nom de son successeur n’a pas été annoncé pour le moment. AP


Démission du chef d’état-major israélien

Le chef d’état-major israélien le général Dan Haloutz a présenté mardi soir sa démission, a annoncé la radio publique israélienne. Il avait été mis en cause après l’offensive menée cet été contre le Hezbollah au Liban.

Le général Haloutz a fait parvenir une lettre de démission au ministre de la Défense Amir Peretz et au Premier ministre Ehud Olmert, dans laquelle il a expliqué qu’il entendait ainsi « assumer ses responsabilités ».

M. Olmert a pour sa part tenté en vain de convaincre le chef d’état-major de reporter sa démission afin d’attendre les conclusions d’une commission d’enquête sur les ratés de la guerre au Liban, a ajouté la radio.

Durant l’offensive lancée du 12 juillet à la mi-août, l’armée israélienne n’est pas parvenue à empêcher les tirs de roquettes contre le nord de l’Etat hébreu contrairement aux assurances données par les responsables militaires et politiques au début des combats.

Des dizaines de milliers de manifestants, dont des réservistes ayant servi au Liban, avaient exigé dès la fin des combats la constitution d’une commission d’enquête.

Les manifestants dénonçaient notamment l’impréparation des unités régulières et des réservistes engagés dans la guerre, la confusion et les contre-ordres fréquents du commandement et le fait que l’armée n’avait pas rempli ses objectifs, à savoir briser l’appareil militaire du Hezbollah et obtenir la libération de deux militaires israéliens. Leur enlèvement début juillet par le Hezbollah avait déclenché le conflit.

Le gouvernement avait voté le 17 septembre la création d’une commission gouvernementale de cinq membres présidée par le juge à la retraite Eliyahu Winograd, afin d’enquêter sur l’offensive contre le Hezbollah.

(ats / 17 janvier 2007 00:35)



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