Il n’a fallu que quelques heures, mardi dernier, pour que la sortie des États-Unis de l’accord nucléaire avec l’Iran provoque un émoi confinant à la transe dans les cercles dirigeants de la France et dans le petit monde des micro, des caméras et des experts qui lui sert de pendant.
Le même phénomène s’était produit le 6 décembre dernier, quand l’Amérique avait décidé de reconnaître qu’effectivement l’administration israélienne était bien localisée à Jérusalem, ce qui en faisait ipso facto la capitale d’Israël.
Comme chacun convient que la colère n’est pas une bonne conseillère, il vaut mieux revisiter la réalité des faits pour la dissiper.
Désaccords nucléaires et amertume européenne
France-Israël Marseille | Jean-Pierre Bensimon
Article mis en ligne le 12 mai 2018