Il est impossible d’instaurer une paix équitable et durable au Proche-Orient sans la participation de la Syrie, avait déclaré aux journalistes jeudi un diplomate russe de premier plan.

La participation de la Syrie est nécessaire pour trois raisons : premièrement, elle est à la fois partie et victime de ce conflit, une portion de son territoire (les hauteurs du Golan) étant occupée ; deuxièmement, des réfugiés palestiniens se trouvent sur son territoire et troisièmement, la sécurité de la Syrie n’est pas dûment garantie, a précisé le diplomate.

La question de la sécurité de la Syrie peut être réglée au cours des négociations avec Israël, comme c’était le cas entre l’Egypte et Israël, a estimé le responsable.

Cette question sera au menu de la prochaine visite en Russie du président syrien, Bachar Assad, prévue pour le 19 décembre 2006. M. Assad, devenu président en 2000, s’est rendu en Russie pour la première fois en janvier 2005.

Puis le service de presse du Kremlin a annoncé vendredi :

La situation au Proche-Orient et les relations bilatérales russo-israéliennes ont été au centre d’un entretien téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre israélien Ehud Olmert,

« Les interlocuteurs ont échangé leurs vues sur la situation dans le processus de paix au Proche-Orient et examiné les questions d’actualité de la coopération bilatérale », rapporte le service de presse.

L’entretien s’est déroulé sur l’initiative de la partie israélienne.