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Jérusalem, Capitale une et indivisible d’Israël
Charles Etienne NEPHTALI
Article mis en ligne le 15 décembre 2017

Je ne cacherais pas que je fus très triste et particulièrement en colère en apprenant que la France, d’autres pays ainsi que le monde arabe avaient « mis en garde », quelle arrogance ! lePrésident des Etats-Unis au cas où il maintiendrait son intention de déclarer Jérusalem comme Capitale d’Israël.
Monsieur D. Trump ayant tenu parole, la France et les autres demandèrent la convocation urgente du Conseil de Sécurité de l’ONU. Ce qui fut fait. Et alors ?
Il faut savoir que le Congrès américain avait adopté en 1995 le « Jerusalem Embassy Act  » appelant les Etats-Unis à déménager leur Ambassade à Jérusalem, cette ville étant depuis 1950 la Capitale de l’Etat d’Israël, spécifiait le texte.
MM. B. Clinton, G.W. Bush et B. Obama repoussèrent l’application de cette clause tous les 6 mois comme ils en avaient le droit. Mais Monsieur Donald Trump en décida autrement.

Il faut savoir que depuis l’Indépendance d’Israël proclamée par M. David Ben Gourion le 14 mai 1948 la question de Jérusalem pose problème et c’est toujours avec amertume, peine et déception que je constate ce fait.

C’est le 7 juin 1967, deux jours après le début de la « Guerre de Six Jours » provoquée par les Arabes, le monde dit « civilisé » gardant le silence (1), qu’au prix de très lourdes pertes, les Israéliens entrèrent dans la partie Est de Jérusalem occupée par les Jordaniens depuis 1948, le Roi Hussein ayant refusé la recommandation d’Israël de ne pas ouvrir les hostilités sur le front Est. La ville fut réunifiée ce même jour à 15 heures, soit 37 heures après le début de la bataille terrestre.

Bien que le plan de partage de la Palestine adopté par l’ONU le 29 novembre 1947 prévoyait pour Jérusalem un statut d’« entité séparée pour 10 ans », Israël décida en 1950 que la partie Ouest de la ville, placée sous son autorité suite à la guerre de 1948 déclenchée par des états arabes coalisés, serait sa Capitale.

Comme d’autres pays, la France refusa d’accepter cette décision et décréta que son Ambassade serait installée à Tel-Aviv, Jérusalem ne disposant que d’un Consulat au même titre que d’autres grandes villes d’Israël. Ainsi donc, la France dénia, et dénie encore à Israël, le droit de désigner librement sa capitale, en l’occurrence Jérusalem. Et pourtant, depuis des décennies sinon des siècles et même des millénaires, il y eut une majorité juive à Jérusalem citée 667 fois dans notre Sainte Bible-La Thora- (pour information, pas une seule fois dans le Coran). Et pourtant, depuis des décennies sinon des siècles et même des millénaires, trois fois par jour, les Juifs prient en direction de Jérusalem. Et pourtant, depuis des décennies sinon des siècles et même des millénaires, le soir de Pessah, la Pâque juive, les Juifs disent : «  Cette année ici, l’an prochain à Jérusalem  ». Et pourtant tout le monde sait, ou devrait savoir, que le roi David fit de Jérusalem sa Capitale et son fils Salomon y bâtit son Temple.

Ce que tout le monde ne sait pas forcément, c’est que lors d’un mariage juif, le marié brise en verre en souvenir de la destruction de Jérusalem. De même que les héroïques Combattants du Ghetto de Varsovie, en avril 1943, le soir de la Pâque juive, lors de l’assaut final lancé par les allemands pour, en quelques heures pensaient-ils, liquider le Ghetto, résistèrent plusieurs semaines prononçant la célèbre phrase «  l’an prochain à Jérusalem  ».


  • *
    Il faut savoir, ou se rappeler, qu’en -586, Nabuchodonosor II, le maître de l’Empire babylonien, prit d’assaut Jérusalem, détruisant la ville (2) et son Temple, déportant à Babylone une grande partie de ses habitants. Tous les exilés judéens firent serment de se souvenir de Jérusalem :

    «  Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite se dessèche ! Que ma langue s’attache à mon palais si je perds ton souvenir, si je ne mets Jérusalem au plus haut de la joie !  ».

    Ces Judéens durent vraisemblablement se souvenir que dans l’Antiquité, le général Thémistocle, fils de Néoclès, rassura ses compatriotes athéniens lorsque, réfugiés sur les trirèmes, ces navires de guerre de son invention, ils se lamentaient en voyant leur ville en flammes. Il déclara en effet : « Une ville est là où se trouvent ses habitants ». Sur place, Xerxès, le Roi Assuérus du Livre d’Esther, Livre que les Juifs lisent tous les ans à Pourim, massacrait le Roi Léonidas lors de la terrible bataille des Thermopyles alors que quelques Athéniens restèrent cachés dans Athènes.

    Le Temple de Jérusalem fut reconstruit en -538 sous le règne du Roi des Perses Cyrus qui restitua aux Juifs les objets sacrés emportés par les Babyloniens mais, le 29 août 70 (le 9 du mois hébraïque de Av), date qui tout au long de l’Histoire des Juifs fut marquée par de grands malheurs, il fut à nouveau détruit par Titus et Jérusalem fut rasée en 135 par l’Empereur Hadrien (2).

    Si toute souveraineté juive sur Jérusalem disparut jusqu’au 7 juin 1967, la présence juive, elle, fut permanente et majoritaire. Le Peuple juif, plus que tout autre, a apposé sur cette ville son cachet cultuel et culturel. Aucune entité, aucune nation, aucun peuple existant de nos jours ne peut se targuer d’une présence aussi longue à Jérusalem. Les premières statistiques fiables de 1844 émanant du fisc ottoman indiquent que 45,9% des habitants étaient Juifs, pourcentage allant régulièrement croissant jusqu’à nos jours où plus de 61% des Hiérosolymitains le sont (Juifs).

    Israël a donc des droits sur Jérusalem, droits méconnus ou plutôt refusés par la France et d’autres pays avant même la Libération et la Réunification de la ville le 7 juin 1967. Pourtant, la Charte des Nations Unies consacre « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Il est donc illogique, et même anormal, de ne pas tenir compte de l’opinion de la population juive, majoritaire de tout temps à Jérusalem, cette ville qui jamais ne fut la capitale d’un autre Etat que celle d’un Etat juif. L’idée de vouloir faire de Jérusalem une « entité séparée » des deux Etats projetés le 29 novembre 1947 est contraire à ce principe, ce projet faisant fi de l’opinion de la population, qui, rappelons-le, était depuis des décennies sinon des siècles et même des millénaires à majorité juive. A aucun moment, le vœu de cette majorité ne fut sollicité. Pourquoi ? La France a librement choisi Paris comme Capitale. Que ne dirait-on pas s’il était décrété par l’ONU que cette ville ne soit plus la Capitale de la France mais que ce soit une autre ville ? Vichy par exemple…………..et au hasard !

    Des spécialistes de droit international, dont une de mes connaissances, considèrent que le projet (contestable) d’internationalisation de Jérusalem devrait être déconnecté du statut international des Lieux saints et devrait même être considéré comme caduc 70 ans après l’adoption de la résolution 181 dont la mise en œuvre ne fut jamais appliquée, ni même tentée. Je me permettrais d’énoncer d’autres faits historiques et d’autres comparaisons.

    Il est bon de savoir que la Cité de David, capitale du Peuple juif fondée au début de l’âge de bronze, possédait ses édifices monumentaux, ses palais et ses magasins dont on retrouve encore de nos jours des vestiges. A l’intérieur du Temple majestueux édifié sur le Mont Moriah par le Roi Salomon qui régna de -961 à -922, le Grand Prêtre, auquel s’appliquaient des règles particulières avec un rituel et un habit bien déterminés, offrait des sacrifices. Tout y était codifié et réglé en fonction de stricts commandements. Des psaumes y étaient récités. Des pèlerinages étaient régulièrement organisés à des dates bien précises.

    A la même époque, Paris ne s’appelait pas encore Paris, pas même Lutèce. Berlin pas encore Berolinum dont l’origine du nom est inconnue. Des peuplades sauvages y vivaient. Et c’est pourtant de cette ville (3), ex-capitale de l’empire hitlérien, que le 25 mars 1999 les Quinze crurent bon de réaffirmer le droit pour Arafat de créer un « Etat palestinien » d’ici…………..à l’an 2000. Le même Arafat, tout comme son successeur Abbas/Mazen, qui proclamait haut et fort, partout et y compris à la tribune de l’ONU, revolver à la ceinture, que Jérusalem en sera la capitale. Personne ne s’en émut, personne ne s’en offusqua. Deux semaines plus tôt, à Strasbourg, les Eurodéputés réclamaient « un statut international  » pour Jérusalem avec une gestion multilatérale des Lieux saints.

    Comme ci-dessus mentionné, notre pays ne reconnut jamais Jérusalem comme Capitale d’Israël, employant régulièrement l’expression « Gouvernement de Tel Aviv » en lieu et place de « Gouvernement de Jérusalem », se référant ainsi à la résolution 181 de l’Assemblée Générale de l’ONU du 29 novembre 1947. Certes, je le réécris, cette résolution envisageait un statut international (corpus separatum) pour la Ville sainte mais elle envisageait en même temps le partage de la Palestine sous mandat britannique. Or, d’une part, ce statut n’était prévu que pour 10 ans et, d’autre part, les Juifs acceptèrent ladite résolution à l’inverse des Arabes qui, ne rêvant que de détruire le futur Etat d’Israël et «  jeter les Juifs à la mer  », la refusèrent à la conférence du Caire du 17 décembre 1947, soit moins de trois semaines après son adoption. La France ignore-t-elle ces faits ? Je ne le pense pas.

    Lors de la Guerre d’Indépendance de 1948, certaines organisations de défense juive voulurent courageusement maintenir une présence juive dans la vieille ville de Jérusalem tout comme les Zélotes lorsque Titus assiégeait la ville. Aux termes d’un blocus et de très meurtriers combats, le quartier juif fut contraint de se rendre, des habitants furent tués, d’autres s’exilèrent pendant 19 ans (on ne parla jamais de « réfugiés » pour ces pauvres gens !). Ainsi donc, Jérusalem-Est tomba aux mains des Transjordaniens du Roi Abdallah. L’Armistice du 3 avril 1949 consacra la coupure en deux de la Ville sainte. Dès le début de l’occupation de cette partie de Jérusalem, les Arabes détruisirent pratiquement systématiquement tous les lieux de culte juifs, les yeshivot (écoles religieuses) ainsi que tous les autres symboles de trois mille ans de présence juive. Plusieurs milliers de tombes du cimetière millénaire du Mont des Oliviers furent profanées et des pierres tombales servirent à la construction de latrines pour la Légion arabe. La Synagogue de la Hurva datant du XVIème siècle fut complètement détruite et des Synagogues du XVIIèmesaccagées, ruinées. En tout, 58 Synagogues furent victimes du vandalisme et de la haine arabes. Jérusalem-Est, dont naturellement le Mur Occidental, le Kotel (4), fut interdite aux Juifs ainsi qu’à toute personne venant d’Israël, aux pèlerins comme aux orants. Tout ne devint que désolation. La diplomatie française et celle des autres nations restèrent là encore muettes face à cette situation.

    Le 28 juin 1967 la Knesset proclama officiellement la réunification de Jérusalem, Capitale éternelle de l’Etat d’Israël, « une et indivisible », garantissant cependant pour tous le libre accès aux Lieux saints et précisant que la souveraineté d’Israël ne saurait en aucun cas faire l’objet de négociations. La communauté internationale refusa de reconnaître cette décision d’Israël, pays souverain et, par surcroît, unique démocratie de toute cette région. Israël devenait ainsi le « Juif des nations  ». Israël était ainsi le seul pays au monde auquel le droit de choisir librement sa capitale fut contestée. « Il y a plus de raisons pour que Jérusalem soit la capitale d’Israël que pour Washington d’être la capitale des Etats-Unis, pour Paris d’être la capitale de la France et pour Oslo d’être la capitale de la Norvège » déclara Kare Kristiansen (5), ancien ministre norvégien, ancien membre du Comité Nobel de la Paix, initiateur d’une pétition internationale pour le transfert de toutes les ambassades à Jérusalem et Président du mouvement « Jérusalem 3000 Embassy ». Il est intéressant de noter par ailleurs qu’en 1997 le Pr Sheikh Abdul Hadi Palazzi, Imam de l’Institut Musulman Italien de Rome, déclara entre autres : « Nous savons que les Catholiques romains ont Rome pour capitale et le fait qu’il y ait dans cette ville la plus grande mosquée d’Europe et une ancienne communauté juive n’enlève rien à son statut de centre du Catholicisme romain. De plus, nous savons que La Mecque est le plus grand centre pour les Musulmans du monde entier et que la ville est entièrement sous administration musulmane. Nous devons respecter un principe d’équité et accepter sans réserve l’idée que les Israéliens, en tant que nation, et les Juifs, en tant que religion, doivent avoir leur propre capitale politique et morale sous leur administration seule et non partagée, même s’il y a à Jérusalem des Lieux saints pour les autres fois abrahamiques » (6).

    Depuis de nombreuses années, les Arabes en général, jusques et y compris les dirigeants des 2 pays ayant signé un traité de paix avec Israël, et les « Palestiniens » en particulier, mènent une politique offensive tous azimuts, répétant inlassablement partout dans le monde que Jérusalem doit être arabe et constituer la capitale d’un « Etat de Palestine ». En février 1999, une conférence se tenait dans le même sens au Maroc, pays arabe cependant présenté comme modéré. Une fois encore et une fois de plus, les nations se turent comme elles se turent au temps de la Shoah. Pourtant Jérusalem ne représente que le troisième Lieu saint de l’Islam après La Mecque et Médine (le deuxième après Rome pour la Chrétienté malgré la mort et la résurrection de Jésus dans cette ville) et n’a jamais été, je le souligne à nouveau, la capitale d’un Etat musulman.

    Comme nous le savons, et notre Président ne l’ignore certainement pas, les Arabes brandissent la menace du boycott en toutes occasions, dans un silence complice, voire malheureusement approbateur, de l’Europe comme ce fut le cas pour une affaire de restauration rapide en banlieue de Jérusalem ou pour une exposition d’Israël à Disney (Orlando-Floride) présentant Jérusalem comme sa Capitale. Mais ce qui est encore pire et déplorable, c’est que l’UNESCO lança il y a quelques années, une campagne incluant la vieille ville dans une liste de 25 sites mondiaux « menacés de destruction » situés pour la plupart dans des pays incapables d’assurer eux-mêmes l’entretien et la sauvegarde de leur propre patrimoine archéologique. Une campagne de collecte de fonds fut même lancée, cette organisation pour la Culture et l’Education semblant considérer Jérusalem-Est comme étant déjà sous souveraineté autre qu’Israélienne. Il est intéressant de noter qu’il n’y eut aucune réaction de l’UNESCO lorsque des travaux illégaux, donnant lieu à des saccages archéologiques, furent effectués par le Waqf, autorité responsable des Lieux saints musulmans, dans les « Ecuries de Salomon » sous l’Esplanade du Temple (et non des Mosquées) alors qu’il n’en fut pas de même pour « l’affaire du Tunnel » débouchant sur la « via dolorosa » ou, plus près de nous, pour la réfection par Israël de la rampe permettant l’accès à l’Esplanade du Temple par la « Porte des Maghrébins ». Encore et toujours un poids, deux mesures !!!

    La Communauté internationale, donc la France, considère toujours Jérusalem comme un « territoire occupé » qui devra, de ce fait, faire partie des « négociations sur le statut final des territoires », ce qui est en contradiction flagrante avec la proclamation de la Knesset du 28 juin 1967 ci-dessus mentionnée et son caractère « un et indivisible ». En tout état de cause, contrairement à ce que l’on veut bien nous faire croire, la confiance ne règne jamais les rares fois où se tiennent des réunions autour d’une table de négociations. N’est-il pas aberrant d’entendre les Arabes, pourtant responsables de l’actuelle situation et pourtant vaincus, «  mettre Israël en demeure..., exiger..., dénoncer..., accuser Israël...  » ? Est-elle admissible cette propagande anti-israélienne, voire antisémite, doublée de cet enseignement de la haine et du mépris inculquée aux enfants de Gaza, de Ramallah et même, paraît-il, dans certaines écoles arabes de Jérusalem avec l’argent de la Communauté internationale ?

    Il ne faut bien sûr jamais désespérer dans la vie. Et chez nous les Juifs encore moins ! L’hymne national israélien n’est-il pas la Hatikva, l’espoir ? Mais, par moments, je me dois d’avouer que je perds espoir car pour faire la paix, il faut être au moins deux et pour l’instant, il n’y a qu’Israël qui la désire sincèrement, cette paix !

    « La paix », disait Baruch Spinoza, « ce n’est pas l’absence de guerre, c’est un mouvement de l’âme ». La « paix des cœurs », en quelque sorte ! La paix doit être régie par la bonne foi. Où est-elle cette bonne foi ? Monsieur de La Fontaine avait mille fois raison dans sa fable « Les loups et les brebis » dont la moralité est :

    Nous pouvons conclure de là

    Qu’il faut faire aux méchants guerre continuelle.
    La paix est fort bonne en soi,
    J’en conviens : mais à quoi sert-elle
    Avec des ennemis sans foi ?

    Voilà longuement exposée ce que m’a inspiré la non-participation de mon Pays aux différentes cérémonies du Yom Yerouchalaïm et sa toute récente position suite à la courageuse décision de M. Trump reconnaissant Jérusalem comme Capitale d’Israël.

    Je terminerai cette longue mais non exhaustive énumération de faits et commentaires en souhaitant sincèrement que mon Pays soit présent « l’an prochain à Jérusalem » pour le 51èmeanniversaire de sa Libération, année qui correspondra au 70ème anniversaire de l’Indépendance de l’Etat d’Israël.


    (1) Le Grand Rabbin de France Jacob Kaplan déclara à l’époque : « Comme au temps du génocide hitlérien, Israël était seul ».

    (2) Jérusalem fut détruite et reconstruite 25 fois entre le règne du Roi Salomon (de -961 à -922) et celui de Soliman le Magnifique (de 1520 à 1566).

    (3) Ironie pénible de l’Histoire, c’est l’Ambassadeur d’Allemagne, pays assurant la présidence tournante de l’Union Européenne, qui annonça que les ambassadeurs de l’U.E. ne participeraient pas aux cérémonies officielles organisées par Israël.

    (4) Du Temple de Jérusalem, il ne reste rien que l’esplanade sur laquelle il était construit. Le Kotel, le Mur de soutènement occidental de ladite esplanade » est également connu sous le nom de « Mur occidental » ou encore, mais j’aime moins, « Mur des Lamentations ».

    (5) Kare Kristiansen (1920-2005) démissionna du Comité Nobel de la Paix en signe de protestation contre la candidature de M. Arafat.

    (6) « D’abord ville sainte d’une seule foi, ensuite de deux et puis de trois, Jérusalem est devenue, au cours de l’Histoire, la pierre de touche du prestige et de la gloire, un symbole de puissance et de suprématie et, de ce fait, le prix de la rivalité perpétuelle de ces fois et des peuples les professant ». Joël L. Kraemer, The Jerusalem Question, in Jerusalem.Problems and Prospects, J.L. Kraemer (ed.). New York, Praeger, 1980, p. 16.



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