Vladimir Poutine et Donald Trump sont d’accord sur un point : il n’y a pas de solution militaire à la crise syrienne. La nouvelle administration américaine poursuit la politique de désengagement du président Obama, et laisse le champ libre à la Russie et à l’Iran au Moyen-Orient. Cet accord inattendu entre les deux grandes puissances porte le coup de grâce à la résurrection de la grande alliance contre l’Iran des pays sunnites pragmatiques – Arabie saoudite, Emirats du Golfe et Egypte –, annoncée en fanfare par le président américain lors de sa visite à Riyad en mai dernier. Une résurrection déjà mise à mal par la rupture saoudienne avec le Qatar, et la position ambivalente de l’Egypte vis-à-vis de l’Iran : Le Caire, qui se rapproche de Moscou, adopte les vues de son nouvel allié concernant la Syrie.
Disparition du front sunnite contre l’Iran
Jerusalem Post Edition Française | BY ZVI MAZEL
Article mis en ligne le 26 novembre 2017