Nouveau numéro de Tenou’a : Souccot, faites entrer les invités
Édito du rabbin Delphine Horvilleur
Article mis en ligne le 5 octobre 2017
Étranges temps du calendrier juif : à Yom Kippour, nous prions pour qu’il y ait dans nos vies de la stabilité, de la continuité et de la permanence, et nous murmurons avec appréhension : « Pourvu que ça dure ! »
Et voilà qu’immédiatement après ce jour solennel surgit Souccot qui nous dit en substance : rien ne dure mais sois sans crainte. La fragile cabane sous laquelle tu t’installes est à la fois symbole d’impermanence et de protection. Ce lieu temporaire et vulnérable est aussi celui qui, selon la tradition, peut accueillir les plus grandes joies.