Cinq personnes seulement avaient fait le déplacement ce samedi matin
15 juillet pour rendre hommage aux seize juifs français et étrangers arrêtés à Cholet et La Tessoualle il y a 75 ans exactement, la veille de la tristement célèbre rafle du Vel’d’Hiv. De ces seize juifs, aucun n’est revenu.
« Ceux dont il ne reste que le nom »
Cette cérémonie, non officielle, s’est tenue devant la plaque
commémorative, place Créac’h-Ferrari. « Tous et toutes, hommes, femmes et enfants, connurent la déportation vers Auschwitz dont aucun ne reviendra, a dit Bertrand Bossy, professeur d’histoire au lycée Fernand-Renaudeau. Seize victimes sans sépulture, seize existences dont je vous propose de lire les noms, les noms de « ceux dont il ne reste que le nom », disait Simone Veil. »
Ensuite, selon la tradition juive, une pierre pour chaque victime a été posée sur la plaque.