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Yom Hazikaron dans les sources historiques et officielles
Article mis en ligne le 1er mai 2017

Les premières manifestations publiques d’honneurs rendus aux morts ont lieu le 5 iyar, au cours de Yom Haatzmaout (« Jour de l’Indépendance »). Survenant peu après la fin de la guerre d’indépendance, elles consistent alors en discours exaltant « ceux qui sont tombés pour que la nation juive se relève »1,2.

L’absence d’une date spécifique heurte cependant la sensibilité des familles des disparus qui voient leur deuil personnel subordonné à la joie nationale. David Ben Gourion convoque une commission en 1950 qui, après avoir envisagé différentes dates comme Lag Ba’omer (commémorant, dans l’ethos sioniste, la fin des pertes militaires survenues lors de la révolte de Bar Kokhba) ou le 11 adar (date du décès de Joseph Trumpeldor, tombé en défendant Tel Haï), se décide en faveur du 4 iyar. Cette année-là, en effet, le 5 iyar a lieu chabbat et le deuil n’est pas de mise en ce jour (la célébration de Yom Haatzmaout fut repoussée au dimanche et Yom Hazikaron au jeudi précédent, soit le 3 iyar). Ben Gourion est particulièrement séduit par la conjonction des dates, symbolisant le tribut payé à l’établissement et l’indépendance de la nation mais certaines familles s’en accommodent mal1,2.
La Loi sur le Jour du Souvenir des Héros (nom complet en hébreu : חוק יום הזיכרון לחללי מלחמת הקוממיות וצבא-הגנה לישראל et en français : « statut du Jour de Commémoration pour ceux qui sont tombés lors de la guerre d’indépendance et pour l’armée de défense d’Israël ») est actée en 19633 et différentes pratiques (sonneries pour les morts, visite des cimetières militaires, etc.), inspirées de cérémonies tenues en Europe après la première guerre mondiale, sont instituées2. Depuis la guerre des Six Jours, les cérémonies d’ouverture se tiennent devant le Mur occidental1.
En 1980, la commémoration est étendue aux organisations armées avant 1948, ainsi qu’aux agents du Mossad ou du Shabak morts en service2. En 1998, à la suite de l’inauguration du mémorial aux victimes des actes de terrorisme, il est décidé de commémorer les victimes civiles, bien que cette décision soit controversée4,5.



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