Les événements de Toulouse du printemps 2012 représentent une césure, un tournant, le point de départ d’une séquence dont nous mesurons aujourd’hui avec effroi le calendrier chaotique, intermittent, monstrueux, mais parfaitement calculé, qu’ils inauguraient. Comment ne pas y revenir maintenant après les meurtres qui leur ont succédé ?
D’abord se rappeler :
Bernard Stiegler, philosophe et disciple de Derrida, dix jours seulement après la tragédie, déroulait, dans Le Monde du 29 mars, à partir de l’axiome de Leibniz selon lequel « toute chose a sa raison », un flot de motifs à l’événement : depuis la crise des subprimes, la financiarisation de l’économie, le neuromarketing, la sous-estimation par le président Sarkozy de la valeur de La Princesse de Clèves
Le « Djihad » ou le droit à la mort, par Eric Marty, écrivain, professeur de littérature française à l’Université de Paris VII
Crif
Article mis en ligne le 20 mars 2017