Qui est l’ennemi ? Plus de 15 ans après les attentats du 11-Septembre, cette question fondamentale se pose encore avec la même acuité. Les réponses qu’on y a le plus souvent données sont agents du mal, extrémistes violents, terroristes, musulmans et islamistes.
Comme exemple de ce qu’il ne faut pas faire en la matière, l’administration Obama a organisé en 2010 un groupe de travail sur la lutte contre l’extrémisme violent dont certains participants ont livré de véritables perles comme : « Le djihad en tant que guerre sainte est une invention européenne », le retour du califat est « inévitable », la charia (loi islamique) est « mal comprise » et « le terrorisme islamique est une contradiction dans les termes... puisque, par définition, le terrorisme n’est pas islamique. » Résultat : le groupe de travail a généré une propagande qui a servi l’ennemi (anonyme).
L’initiative de la Maison Blanche pour vaincre l’islam radical
par Daniel Pipes et Christopher C. Hull - Washington Times | Adaptation française : Johan Bourlard
Article mis en ligne le 27 février 2017