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Glorification par Fatah et autres factions palestiniennes du terroriste qui a assassiné quatre personnes à Jérusalem le 8 janvier 2016
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 9 janvier 2017

C’est dans la haine d’Israël, des Israéliens et des Juifs, avec incitation au terrorisme, que sont élevées par l’Autorité palestinienne et ses diverses factions, des générations de Palestiniens ou d’Arabes israéliens se considérant comme tels. L’un des moyens utilisés est la glorification des terroristes qualifiés de « martyrs », la plus haute distinction religieuse garantissant le « paradis », ou le versement de salaires confortables aux terroristes qui survivent. Le terroriste Jabal Mukaber en est un exemple parfait.

Le 8 janvier 2017, au volant d’un gros camion, Fadi Kanbar fonçait délibérément sur un groupe d’appelés qui descendaient d’un autocar, pour admirer la vue prisée que l’on a depuis la promenade Armon Hanatziv qui surplombe Jérusalem. Pour faire le plus de victimes possibles le jeune père de famille de vingt-huit ans, résident arabe de Jérusalem, a alors fait marche arrière et écrasé les jeunes gens qui étaient au sol, avant d’être éliminé. Bilan : quatre morts israéliens de vingt ans et quinze blessés.

Comme pour chaque attentat des friandises ont été distribuées dans la rue palestinienne dans des manifestations de joie obscène. C’est que tout terroriste fait figure de héros chez les Palestiniens, attitude dûment encouragée depuis des années par l’Autorité palestinienne et les diverses factions qui la composent. Héros morts en « martyrs », statut considéré comme un honneur suprême ouvrant les portes du « paradis » et de ses multiples récompenses aux assassins ou terroristes ayant tenté de tuer. S’ils échouent et sont jugés et emprisonnés, alors ils seront toujours considérés comme des héros et toucheront des salaires proportionnels à leur crime. Ce qui représente une incitation au terrorisme efficace et des millions détournés de l’aide internationale versée à l’Autorité palestinienne, souligne l’Institut de recherches Palestinian Media Watch

Dès le lendemain de cet attentat de Jérusalem du 8 janvier, c’est en ces termes que l’agence de presse officielle palestinienne Wafa News évoquait l’interdiction faite par Israël de dresser, comme cela en est la coutume, « une tente de deuil » pour le terroriste :

« L’occupation enlève une tente du deuil à Jérusalem
Jérusalem, le 9 janvier 2017, WAFA- Lundi, des grandes forces de soldats israéliens ont effectué une incursion dans le quartier de Jabal Mukaber au sud-est de Jérusalem occupée et ont perquisitionné la tente de deuil du martyr Fadi Kanbar.
A savoir que Kanbar est tombé en martyre hier dans la ville sainte.

On retrouve ici les mots clefs qui font mouche et dont sont abreuvés les Palestiniens au quotidien : « occupation » - accusation reprise en chœur par les signataires de la récente résolution du Conseil de Sécurité renvoyant Israël dans les lignes d’avant 67 et faisant de Jérusalem une ville pour partie « occupée », signataires remerciés par le Fatah de Mahmoud Abbas y voyant un permis de tuer... -, avec son corollaire « incursion », puis « ville sainte », c’est-à-dire sainte pour les Palestiniens et le monde musulman – deux résolutions récentes de l’UNESCO ont abondé dans ce sens en niant tout lien entre Jérusalem et les Juifs – une ville à défendre corps et âme martèlent sans cesse les dirigeants palestiniens, notamment les autorités religieuses officielles palestiniennes qui brandissent à son propos la menace de « guerre sainte », comme ils l’ont encore fait début janvier à propos d’un éventuel transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem- et bien sûr le mot « martyre » pour qualifier le terroriste abattu. La sœur du terroriste s’était réjouie dès l’annonce de l’attentat et de sa mort louant « Dieu pour l’avoir choisi pour ce martyre...le plus beau martyre ».

[Toutes les factions palestiniennes se sont réjouies de cet attentat, y compris, justement, les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa – la mosquée sur le Mont du Temple – du Fatah, parti de Mahmoud Abbas. Maan News, agence de presse palestinienne récapitule tous les griefs palestiniens justifiant cet attentat à ses yeux, mais reprenant aussi la pseudo justification « oppression-occupation » de Ban Ki-Moon, aveugle par ailleurs au bain de sang dans la région, qui est sans doute au cœur de la dernière résolution du Conseil de Sécurité et qui le sera vraisemblablement aussi pour la Conférence dite de paix du 15 janvier 2017 à Paris, chant du cygne se voulant fort pour l’Administration Obama ou le gouvernement Hollande.



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