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Donald Trump, un Président élu loin des caricatures dont il a été affublé
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 13 novembre 2016

Quatre jours après les élections du 8 novembre 2016 des manifestations souvent violentes se déroulent dans des grandes villes américaines pour contester le processus électoral démocratique ayant fait du candidat républicain, Donald Trump, le Président élu qui entrera en fonction en janvier 2017. Un candidat voué aux gémonies par beaucoup, dont les partisans ont été présentés comme « déplorables, irrécupérables », taxés de « racisme, xénophobie, sexisme, homophobie, islamophobie » par Hillary Clinton. Accusations reprises par ses soutiens démocrates, parmi lesquels de nombreux Juifs, et nombre de médias. Ce que démentent les faits.

Manifestations violentes contre le Président élu Donald Trump, organisées en partie par George Soros

Spectacle affligeant dans plusieurs grandes villes américaines depuis les élections américaines : des manifestants crient leur rejet du Président élu, Donald Trump, brûlant parfois des drapeaux américains ou se livrant à des destructions et violences. Parmi les panneaux incohérents prônant amour et haine on a vu des drapeaux palestiniens. Ce qui n’étonnera guère lorsque l’on sait que pour la plupart ces manifestants sont de la même mouvance que Black Lives Matter -BLM-, mouvement qui a accusé Israël d’être coupable de génocide et autres poncifs classiques et soutient les campagnes BDS – illégales en France et dans de plus en plus d’États en Amérique -. Hillary Clinton a exprimé, pour sa part, son soutien à BLM pendant sa campagne, alors que des prises de position de ce mouvement ont incité à la violence contre la police. BLM a été financé à hauteur de 650.000 millions de $ par Open Society, Fondation de George Soros, un des milliardaires qui ont soutenu la campagne de Hillary Clinton. Lui offrant 11,9 millions au départ il a ajouté quelque 2,5 millions de $ en fin de course. Financements ayant permis aux Démocrates des campagnes anti Trump vigoureuses. Le candidat républicain ne disposant pas de telles sommes. Un George Soros qui, aujourd’hui, semble bien financer les manifestations actuelles par le biais de l’organisation MoveOn, des manifestants étant recrutés et payés.

Open Society Foundation a été épinglée par NGO Monitor pour son rôle particulièrement nocif dans le conflit israélo-palestinien. Ainsi 27,8 millions de $ sont versés à des organisations connues pour leur militantisme anti-israélien virulent.

Un électorat désinformé

Pourtant, nombre de Juifs ont soutenu la candidature d’Hillary Clinton, candidature démocrate, une majorité de Juifs étant traditionnellement démocrates, ce parti étant censés être plus soucieux des droits de l’homme et autres thèmes humanistes. Peu savent, par exemple, que les Démocrates ont été esclavagistes...Par ailleurs, une désinformation répandue largement dans la plupart des médias faisait à tort de Donald Trump un tenant de l’extrême-droite. Un travail de sape salué par le quotidien israélien d’extrême-gauche Haaretz qui cite un sondage réalisé par J Street qualifié, sans rire, « d’organisation pro-israélienne anti-occupation » selon lequel 70% de l’électorat juif américain aurait voté pour Hillary Clinton et 25% pour Donald Trump. Des journalistes juifs ont même invité les juifs américains à faire leur alya à l’annonce des résultats de l’élection...

Hillary Clinton avait d’ailleurs moqué avec une grande arrogance les partisans de Donald Trump lors d’un dîner de collecte huppé à New York en présence de Barbra Streisand – le tout Hollywood soutenant Hillary Clinton à l’exception de Roseanne Barr ou Clint Eastwood - en qualifiant la moitié de ceux-ci d’être « dans ce que j’appelle le panier des déplorables, hein ? » Déclaration provoquant l’hilarité et les applaudissements des libéraux présents. Elle ajoutait : « Les racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, Islamophobes...pour ne nommer que quelques uns de leurs traits... » et enfonçait le clou en ajoutant « ils sont irrécupérables, mais ne sont heureusement pas l’Amérique. » Pas celle de Soros en tout cas... ( vidéo dans le texte). Ce type d’accusation faisant y réfléchir à deux fois pour tout électeur avant de se prononcer en faveur de Donald Trump...Et il y avait eu quelques déclarations maladroites, à l’emporte-pièce, du début de campagne de candidat novice en politique, soigneusement montées en épingle par des médias majoritairement pro-Démocrates.

Une équipe de transition bien loin de la caricature démocrate

Le 11 novembre 2016 le Président élu donnait la composition de son équipe de transition chargée de mettre les choses en place avant son entrée en fonction le 20 janvier prochain. À sa tête Mike Pence qui est aussi vice-Président élu. Parmi les six vice-présidents de cette équipe le Dr Ben Carson, qui avait lui-même été candidat à la nomination républicaine. Ce chirurgien neurologue hors pair, un Noir américain issu d’un quartier difficile, avait très tôt apporté son soutien à Donald Trump dont il avait pu faire connaissance lors des divers débats républicains. Il avait alors fait la différence entre la personne publique et la personne privée, avec qui il est en phase, de celui qui vient d’être élu à la présidence des États-Unis. On trouve aussi un gouverneur, un sénateur, un très haut gradé de l’armée américaine et ancien directeur d’une des branches du renseignement américain à la retraite et l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, un des proches de Donald Trump. Parmi les seize membres de l’équipe il y a, entre autres, des membres du Congrès, une avocate générale, des financiers, le président du Comité national républicain, ses fils aînés, son gendre, un homme d’affaires réputé et sa fille, plusieurs femmes, plusieurs Juifs, un fils d’immigrants portugais de fraîche date ou encore un financier et juriste né outre-Atlantique...

Kellyanne Conway, première femme à avoir été directrice d’une campagne républicaine et qui a accompli sa mission avec brio, reste au sein de cette équipe à titre de conseillère..

Islam

À propos des positions de Donald Trump exprimant la grande prudence nécessaire concernant une immigration musulmane venant de pays problématiques, Asra Nomani, femme musulmane immigrée libérale et auteur, a expliqué son soutien et son vote pour Donald Trump. Les dangers sont bien réels, dit-elle, les dénoncer n’est pas de l’islamophobie et ne pas vouloir les voir pour cause de politiquement correct est un danger en soi. Ce qui lui a valu une volée de bois vert de la part de « libéraux » et une interview teintée de désapprobation sur CNN....

Quant à la montée d’actes islamophobes qui aurait suivi l’élection de Donald Trump, la plupart n’ont pas été confirmés ni fait l’objet de plaintes et certains se sont avérées faux. Ce qui n’a pas empêché le directeur exécutif de CAIR, organisation islamique ayant des liens reconnus avec le terrorisme, notamment le Hamas, d’avoir lancé un avertissement voilé à Donald Trump lui enjoignant de « respecter les plus hautes normes » concernant les musulmans...

On est très loin, on le voit, de ce que décrivait Hillary Clinton, accusations auxquelles ont cru ou croient pourtant un certain nombre. Car il reste beaucoup d’irréductibles qui continuent à avoir ou à véhiculer une version diabolisée du Président élu et de ses partisans. Ainsi, une chanteuse américaine sanglotait-elle sur vidéo se disant terrifiée ou une journaliste, qui écrit entre autres pour CNN, demandait-elle avec inquiétude ce que Donald Trump pense de l’extrême-droite ou des graffitis avec des swastikas. Certains, se disant supporters du Président élu auraient, en effet, dessiné deux ou trois graffitis de ce type. Par ailleurs Donald Trump s’est démarqué très clairement et sans ambiguité du Ku Klux Klan dont des dirigeants ont dit lui apporter leur soutien...



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