La disparition de Shimon Pérès a eu un retentissement à la mesure du prestige de l’homme, le dernier des « géants ». Plus précisément, il fut de la génération des années 1920, celle des Dayan, Alon, Rabin, Yadin et Sharon. Contrairement à eux, il n’est pas né en Israël et avait reçu dans sa Biélorussie natale une éducation en grande partie traditionnelle. Contrairement à eux, il ne devint pas général : ce passé sans commandement militaire a fait douter de sa légitimité sécuritaire, ce qui a pesé lourd dans les réserves de l’électorat israélien à son endroit qui se sont manifestées à plusieurs reprises dans sa carrière politique.
Quelques réflexions personnelles sur la disparition de Shimon Peres
Par Richard Prasquier – Président du Keren Hayessod France
Article mis en ligne le 1er octobre 2016