Inquiet des printemps arabes qui ont déstabilisé la région, Israël ne cesse de renforcer son potentiel militaire avec l’aide américaine, tandis que le spectre politique se droitise comme l’atteste la nomination du leader d’extrême droite, Avigdor Liberman, au poste de ministre de la Défense dont le petit parti (Israel Beytenou) a donné au Premier ministre, Bibi Netanyahou, la majorité absolue qui manquait au Likoud à la Knesset.
Lors de la guerre de 1973, quand l’État hébreu fut surpris en pleine fête de Yom Kippour, les troupes syriennes tentant de descendre du plateau du Golan jusqu’au lac de Tibériade, la presse israélienne évoquait un recours à l’arme atomique.
Proche-Orient. Israël compte les points
Hubert Coudurier | Le Télégramme.fr
Article mis en ligne le 4 juin 2016