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Hamdallah et Arafat : où l’on voit Manuel Valls cautionner la duperie palestinienne
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 25 mai 2016

Fin du déplacement en Israël et dans les Territoires palestiniens de Manuel Valls, allé y vendre « l’initiative française » de deux conférences de paix successives ayant pour but officiel de relancer les négociations entre Israéliens et Palestiniens, mais en réalité d’imposer à Israël des diktats ayant pour nom « fin de l’occupation et de la colonisation » ou partage de Jérusalem. Le 24 mai 2016 la paix n’avait pas avancé d’un iota, au contraire : le soutien affiché par le Premier ministre français aux thèses palestiniennes ne saurait convaincre quiconque de prendre une médiation française au sérieux.

Pas de perspective de paix...

Il ne fallait pas être grand clerc pour connaître l’issue du déplacement du Premier ministre français en Israël et dans les Territoires : tenter, au-delà des manifestations d’amitié, de contraindre Israël d’accepter « l’initiative française » se présentant comme un effort de bonne foi pour mettre fin au conflit israélo-palestinien mais en réalité expression d’une volonté du gouvernement français de faire dicter à l’État hébreu un ensemble de préconditions qu’il ne peut accepter, était voué à l’échec. En ce qui concerne la recherche de la paix tout au moins.

Israël réclame, on le sait, des négociations directes avec Mahmoud Abbas, dirigeant de facto des Palestiniens, seules ce type de négociation ayant des chances d’aboutir, comme cela a été le cas avec l’Égypte ou la Jordanie, rappelait le Premier ministre israélien en recevant son homologue français. Il proposait d’ailleurs que la France maintienne son « initiative » en organisant une rencontre à Paris avec le dirigeant palestinien....
« On ne parvient pas à la paix avec des conférences internationales, dans le style des Nations unies. Elle n’aboutit pas avec des diktats internationaux ou des comités de pays dans le monde qui cherchent à décider de notre destin et de notre sécurité alors qu’il n’y a aucun enjeu direct pour eux » ajoutait Benyamin Netanyahu.

Une position qu’avait avait résumée ainsi le Président Rivlin en recevant Manuel Valls : « au Moyen-Orient, il n’y a pas de raccourcis ».

Millions d’Euros et adoption des thèses palestiniennes

Ce déplacement aura été en revanche un franc succès pour les Palestiniens qui ont récolté des millions d’euros – entre autres une usine de retraitement des eaux usées de 13 millions d’Euros ou un accord financier de 8 millions d’euros, etc. - et qui marquent des points politiques contre Israël. D’une part la première conférence française est maintenue pour le 3 juin 2016., la seconde devant avoir lieu en automne. D’autre part, si Manuel Valls a fait des gestes de bonne volonté envers Israël, il en a fait bien plus envers les Palestiniens, allant jusqu’ à qualifier le chef terroriste Arafat de « leader de tout un peuple, acteur courageux de l’histoire » en lui rendant un hommage appuyé au mausolée de la Mukata.

Le Premier ministre épousait aussi les thèses palestiniennes, appelant à « la fin du statu quo », « l’arrêt de la colonisation et des implantations qui grignotent les Territoires palestiniens et sont un handicap pour un État de Palestine comme le « Mur » de séparation ». Manuel Valls déclarait sur Europe 1 « le peuple palestinien se sent enfermé, est enfermé, il y a une jeunesse qui n’a plus d’espoir .. ».

À Ramallah il écoutait sans ciller le discours agressif et mensonger de son « homologue palestinien Hamdallah qui appelait au « retrait des Territoires occupés depuis 67 et d’Al-Quods orientale – Jérusalem Est-, » se réjouissant « d’avoir la France à nos côtés »et la remerciant « de toujours voter en notre faveur dans les instances internationales », même si Manuel Valls disait en Israël que le vote récent de la France à lUNESCO, d’une résolution niant tout lien entre Israël et le peuple juif avait été une erreur...Il exigeait aussi « des mesures concrètes » et que « des comptes soient demandés à Israël » pour ses violations », ajoutant « nous ne pouvons accepter l’arrogance d’Israël et des forces de l’ombre ou montrer patte blanche à une logique de force ».

Manuel Valls ne bronchait pas plus quand Hamdallah demandait « l’interdiction des produits des implantations », se plaignait de « circonstances humaines difficiles ici en Palestine et de tous les dangers qui menacent le peuple palestinien de la part des colons », de « violations du droit international », évoquait « un régime d’apartheid comme en Afrique du Sud » ou accusait le gouvernement israélien de « mesures coercitives....de dérive vers plus d’extrémisme et de racisme à travers ses dirigeants et leur incitation à la haine contre notre peuple ». Paroles creuses et fausses. Le Premier ministre français ne dit mot de l’incitation quotidienne palestinienne officielle au terrorisme. Comme cela se fait aussi dans les écoles palestiniennes avec expositions ou pièces de théâtre.

Hamdallah réclamant « plus d’aide pour résister encore et développer notre présence -Autorité palestinienne rejetée par le Hamas – dans la bande de Gaza et des pressions accrues pour lever le blocus. » Il mentionnait le ministre des Finances, Shukri Bishara, à la fête en recevant tant de millions, ce grand ami de Michel Sapin qui sait aussi être généreux avec lui, même s’il fait partie des rouages de paiements de « salaires » aux terroristes palestiniens en prison....

Selon le quotidien officiel palestinien al-Hayat al-Jadida, Manuel Valls déclarait, par ailleurs, que « les Français et les Européens savent que leur sécurité et leur stabilité dépendent de la paix au Moyen-Orient », sans que l’on comprenne très bien ce que ce qui se passe en Syrie, en Irak ou en Libye et l’État islamique aurait à voir avec le conflit israélo-palestinien.

Côté chrétien, en rencontrant Manuel Valls, le Patriarche Fouad Twal, d’origine jordanienne, longtemps diplomate pour le Vatican, aujourd’hui à la tête du Patriarcat Latin de Jérusalem, estimait que la problématique israélo-palestinienne est « plus centrale que jamais ». Il déclarait : « nous espérons que la République Française aura le courage de dire à nos amis israéliens, à nos frères aînés, la vérité pour le bien de tous. Si ensemble nous condamnons toutes les violences et tous les actes terroristes envers les Israéliens comme envers les Palestiniens, nous condamnons aussi tout usage excessif de la force, les injustices, les Murs de séparation ou d’annexion, les expropriations injustes de territoires et les libertés de mouvement et de culte bafouées. ». Une manière plus feutrée d’adopter les thèses palestiniennes très largement au mépris des réalités.

À Bethléem, lors de sa visite de la Basilique de la Nativité – que l’on a accusé à tort Israël d’avoir endommagé lorsque 200 terroristes s’y terraient et ont vandalisée en 2002 - que la France aide à restaurer, on a vu le Premier ministre français aux côtés du maire de la ville, Vera Baboun, une chrétienne qui appartient au Fatah de Mahmoud Abbas. Une ville d’où ont fui en masse les chrétiens en raison de l’hostilité que leur manifestent les musulmans dans des Territoires régis par la loi islamique

https://t.co/Cd0erCnAv8.

C’est ce même maire qui en décembre 2015 faisait honorer par sa municipalité les 52 prisonniers locaux jugés et condamnés à vie pour leur participation à des attentats meurtriers ayant frappé des Israéliens ou un moine grec orthodoxe, pour l’un d’entre eux.

Vear Baboun que l’on voit ici

Ceci étant un symbole tout à fait pertinent de la duplicité palestinienne aujourd’hui fortement encouragée par la France...



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