Réunir une conférence internationale, comme tente de l’organiser la France finalement cet été, pour régler le conflit entre les Palestiniens et les Israéliens ? Quelle bonne idée à première vue ! D’un côté, en effet, le statu quo actuel privant les Palestiniens de leur droit à un État souverain ne pourra pas durer éternellement. De l’autre côté, laissées à elles-mêmes dans un tête-à-tête, les deux parties prenantes ne s’entendront jamais à l’amiable. Comme dans les divorces, seul un tiers peut imposer une solution équitable.
C’est tellement évident qu’en 2004 déjà, le grand écrivain israélien Amos Oz publiait son appel Aidez-nous à divorcer ! Israël Palestine : deux États maintenant.
Israël-Palestine : une conférence pour la paix, mais après ? Le plus compliqué débutera au lendemain de l’accord
André Sénik | Causeur
Article mis en ligne le 18 mai 2016