À qui profite cette guerre ?
Michel Gurfinkiel - Valeurs Actuelles
Article mis en ligne le 23 juillet 2006
Désormais, pour la communauté internationale, la responsabilité du Hezbollah ne fait plus aucun doute. Pas plus que celle de la Syrie et de l’Iran, à l’arrière-plan.
En matière de “montée aux extrêmes” ou de course à la guerre, le Proche-Orient de l’été 2006 apparaît d’ores et déjà comme un cas d’école. En trois semaines, la région est passée d’un conflit israélo-palestinien relativement limité, centré sur Gaza, à une nouvelle guerre du Liban, déclenchée par le mouvement islamiste chiite Hezbollah, et de celle-ci à la menace d’affrontements plus graves encore, impliquant la Syrie et l’Iran.