Le premier ministre canadien Stephen Harper a clairement pris position en faveur de l’État d’Israël dans la crise qui l’oppose au Hezbollah dans le sud du Liban et au Hamas dans la bande de Gaza.
« Israël a le droit de se défendre », a déclaré le premier ministre conservateur aux journalistes, jeudi, dans l’avion qui le conduisait en Grande-Bretagne. « Dans les circonstances, la riposte israélienne a été mesurée », a ajouté M. Harper, qui doit se rendre au sommet du G8 à Saint-Pétersbourg, en Russie.
Le premier ministre canadien déplore que les attaques anti-israéliennes proviennent de régions que l’État hébreu a évacuées de son propre chef, à savoir la bande de Gaza et le sud du Liban. « Je pense que c’est à l’autre camp qu’il incombe de mettre fin à cette escalade », a-t-il dit.
M. Harper a appelé le Hezbollah et le Hamas à libérer les soldats israéliens qu’ils détiennent. « Tout pays de la région qui a de l’influence sur ces organisations devrait appeler à l’arrêt des violences et reconnaître et encourager la reconnaissance du droit à l’existence d’Israël », a-t-il ajouté en faisant de toute évidence allusion à la Syrie et à l’Iran.
La Grande-Bretagne est première étape d’une tournée de M. Harper en Russie et en France. À Londres, il s’entretiendra avec le premier ministre Tony Blair et sera reçu par la reine Élisabeth II au palais de Buckingham.
À compter de samedi, il doit participer au sommet du G8 Saint-Pétersbourg. Il s’agira pour lui d’une occasion d’avoir des rencontres avec plusieurs dirigeants et de se faire connaître.
Après le G8, M. Harper se rendra à Paris, où il doit rencontrer le premier ministre Dominique de Villepin et le président Jacques Chirac.