Des millions sont versés annuellement à l’Autorité palestinienne par nombre de donateurs, au premier rang desquels l’Union Européenne ou la France. Sans contrôles. Officiellement pour contribuer à établir un État palestinien viable en renforçant ses institutions ou soutenir des projets humanitaires. Une partie de cette aide est engloutie dans des zones troubles comme une corruption endémique. Mais une autre partie finance le mécanisme très efficace de l’incitation à la haine antisémite, la délégitimation d’Israël et l’incitation au terrorisme. Deux rapports incontournables sur ces thèmes viennent d’être publiés.

Mein Kampf : une réédition qui inquiète....

Une récente réédition pourtant critique et dûment annotée de Mein Kampf en Allemagne est loin d’avoir fait l’unanimité.... Le livre d’Hitler devrait être réédité en France, accompagné d’annotations similaires. Il y est actuellement disponible mais, point capital, “depuis 1980, le livre est accompagné d’un avertissement de huit pages pour rappeler l’incompatibilité totale entre les thèses racistes qu’il développe et les valeurs de la République”.

Et pourtant l’Autorité palestinienne n’a rien à envier au Führer...

Un rappel nécessaire aujourd’hui, alors que deux rapports différents viennent d’être publiés sur un antisémitisme, une déshumanisation des Juifs, une incitation à leur meurtre, une glorification des assassins de Juifs, couplés à une délégitimation éhontée d’un pays membre des Nations unies, à une volonté affichée de le détruire. Ces délits, selon les lois françaises, sont commis avec une virulence inouïe, systématique et quotidienne par une Autorité palestinienne n’ayant rien à envier à Hitler.

Antisémitisme officiel de l’Autorité palestinienne en 2015

Le premier rapport vient d’être présenté au Parlement européen par Itamar Marcus, directeur de l’Observatoire des médias palestiniens – PMW -. Une ONG qui suit au quotidien les courants qui traversent la société palestinienne et le rôle joué par ceux qui la dirigent. Ce rapport, publié le 12 janvier 2016, intitulé “ Antisémitisme de l’Autorité palestinienne, bilan pour 2015” débute ainsi :
“ Depuis que l’Autorité palestinienne – AP - a été établie et jusqu’à la fin de l’année 2015, celle-ci a systématiquement utilisé l’antisémitisme pour endoctriner jeunes et vieux et leur inculquer la haine des Israéliens et des Juifs. L’AP a activement promu une haine religieuse en diabolisant le judaïsme et les
Juifs, en répandant des calomnies qui présentent les Juifs comme présentant un danger pour les Palestiniens, les Arabes, et l’humanité toute entière...Les Juifs sont censés être perfides, corrompus, alliés avec le diable, et être les descendants des singes et des porcs ».

Les qualificatifs insultants et antisémites utilisés par l’Autorité palestinienne au quotidien abondent. À un antisémitisme classique s’ajoute un antisemitisme religieux, avec, entre autres, une accusation absurde de mise en danger de la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’Islam. Une extrême incitation à la violence pour des Musulmans. Ceux-ci constituant la quasi-totalité de la population palestinienne.

Ce rapport incontournable qui s’appuie sur nombre d’exemples précis devrait être étudié par toutes les Chancelleries des pays démocratiques ou les institutions internationales de bonne foi, se voulant être facteurs de paix.

Incitation à la violence et Éducation à la haine de l’Autorité palestinienne

Chancelleries et institutions qui devraient étudier de très près aussi le second rapport qui a été présenté par le ministre israélien aux Affaires stratégiques et à la Diplomatie publique, Gilad Erdan au Cabinet ministériel israélien le 17 janvier 2016. Intitulé “Incitation à la violence et Éducation à la haine de l’Autorité palestinienne en 2015”. Cet index indique une montée de l’incitation - à la haine et la violence – au sein de l’Autorité palestinienne, soutenue par les dirigeants et des personnalités religieuses”. Dans ce rapport sont donnés de nombreux exemples d’endoctrinement visant les enfants dans le cadre de l’Éducation formelle mais aussi de programmes pour les jeunes enfants et les adolescents diffusés par la télévision officielle palestinienne. Le Directeur général de ce ministère, Sima Vaknin, soulignant qu’environ 37% des terroristes ont moins de vingt ans et 39% ont entre 21 et 25 ans.
Des exemples de l’incitation au meurtre et au terrorisme par le dirigeant de l’Autorité palestinienne et du Fatah, Abu Mazen – nom de guerre de Mahmoud Abbas – y sont également donnés..

En instrumentalisant sa jeunesse à qui elle promet gloire et “Paradis”, l’Autorité palestinienne est non seulement complice active et incitatrice du terrorisme mais aussi responsible de la mort ou de l’emprisonnement de ses jeunes administrés naïfs qui passent à l’acte...

On voit largement dans ces deux rapports que l’antisémitisme et l’incitation au meurtre de l’Autorité palestinienne et de tous les dirigeants palestiniens n’ont rien à envier à ceux du Chancelier Hitler...
On en mesure les effets au quotidien. Comme avec ces louanges adressées au meurtrier de Dafna Meir, jeune mère qui vient d’être assassinée.

Comment comprendre l’aveuglement occidental, notamment français, et son soutien indirect au terrorisme ?

Comment dès lors comprendre cette rencontre du 5 janvier 2016 entre Laurent Fabius et son “homologue” palestinien au cours de laquelle “les deux ministres ont fait le point sur la situation très tendue à Jérusalem et dans les Territoires palestiniens ainsi que sur les difficultés de relance du processus de paix”. Entretien qui nous apprend que “La France est déterminée à poursuivre son travail de mobilisation de la communauté internationale afin de préserver la solution des deux États”. Une sinistre farce pour qui ne tient aucun compte de ce qui se trame en réalité du côté palestinien.

Comment comprendre que le Maire de Paris ait pu attribuer en septembre 2015 la Médaille de la Ville de Paris à Mahmoud Abbas, accueilli en “homme de paix” ? Autre sinistre farce.

Comment comprendre ce “séminaire franco-palestinien” surréaliste de septembre 2015 au cours duquel maintes assurances de soutien financier et politique furent données à un ramassis d’antisémites au parcours édifiant ?

Comment comprendre, enfin, qu’une foule de donateurs, à l’instar de UE, ONU, FMI, États-Unis, France, Belgique, Canada, Suède, Norvège, Japon, ONG, etc. financent à coups de millions le terrorisme et l’antisémitisme que promeut efficacement dans ses médias, les réseaux sociaux, ses prêches, le nom de ses rues, de ses écoles, de ses stades, le salaire des terroristes en prison, une Autorité palestinienne qui laisse croupir bien de ses adminisitrés dans des bidonvilles indignes pour en faire de la chair à aisément instrumentalisée ?

N’oublions pas que les ronds de jambes mondains des “responsables” politiques qui engagent l’argent de contribuables divers sous-tendent la peine déchirante des victimes du terrorisme palestinien.