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Hélène Keller-Lind
mercredi 18 novembre 2015
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Un état de chose scandaleux : la France est l’un des premiers donateurs qui permettent à l’Autorité palestinienne de fonctionner. Or celle-ci investit des sommes non négligeables dans sa propagande et son incitation à la haine et la violence à l’encontre d’Israël et des Juifs, que ce soit dans les manuels scolaires, dans ses programmes de télévision, ses médias ou médias sociaux officiels. Une haine et une incitation qui résultent dans des attaques terroristes multiformes dont nombreuses tuent ou blessent. Le contribuable français approuve-t-il cette utilisation de ses deniers ?
Deux allumettes, l’une portant le sigle de l’État Islamique, l’autre une étoile de David, dans une boîte d’allumettes portant l’inscription “terrorisme”. Une caricature postée le 16 novembre sur la page Facebook du Fatah, dont Mahmoud Abbas est le président. Une équation rappelant celle que l’ONU dût abandonner entre Sionisme et racisme. Les Juifs étant accusés ici de surcroît d’être derrière les terribles attentats du 13 novembre à Paris
http://palwatch.org/STORAGE/Cartoon...
Ce que confirme clairement cette autre caricature postée le même jour sur cette même page.
http://palwatch.org/STORAGE/Cartoon...
http://www.palwatch.org/storage/Bul...
http://palwatch.org/storage/website...
Des dignitaires religieux officiels, employés donc par l’Autorité palestinienne, participent de cette incitation à la violence, comme ici fin juillet 2015, le ministre des Affaires religieuses palestiniennes
L’Autorité palestinienne investit aussi dans des videos musicales comme celle diffusée le 15 novembre 2015 par sa télévision officielle. Laissant son épouse enceinte, l’arme à la main, Mahmoud la quitte avec ces mots : “mon sang appartient à ma terre et si je ne reviens pas dis à Ahmad – leur fils qui n’est pas encore né – que rien n’est plus doux que le martyre” - Abreuver la terre de son sang et le parfum du sang sont des thèmes fréquents dans ce type de chanson ou de poème palestinien -. Il est tué, meurt le sourire aux lèvres et quatorze ans plus tard sa voix d’outre-tombe assure son fils que les “martyrs” ne meurent pas, ajoutant “nous aimons le martyre”. Incitation claire destinée aux adolescents palestiniens. Nombreux sont ceux qui y répondent ces derniers temps, se précipitant sur des Israéliens, parfois de leur âge, un couteau à la main...
Et cela fait des années qu’une vidéo particulièrement bien réussie, à la musique entraînante, très populaire est programmée à la télévision officielle palestinienne. Les spectateurs sont invités à frapper les Israéliens avec des couteaux, des couperets à viande, des armes à feu, des catapultes, des pierres
Des dizaines de vidéos de ce type ont été réalisées et programmées.
Autorité palestinienne et Fatah distillent ces appels à la violence sur ses réseaux sociaux comme on l’a vu avec Facebook mais aussi par Twitter, Le 13 octobre 2015 un Tweet du Fatah glorifiait quatre terroristes palestiniens ayant tué deux Israéliens et en ayant blessé sept, à coups de couteaux
http://www.palwatch.org/STORAGE/Bul...
Des médias sociaux qui semblent indépendants abondent dans le sens de ces appels au meurtre. Seraient-ils aidés par une filiale de France Télévisions dont on parle plus bas ?
En juin 2015, selon © Jean Vercors pour Dreuz.info “la CFI, filiale de France Télévision, s’est engagée à aider la télévision palestinienne à se professionaliser....”.
La CFI - “l’agence de coopération du ministère des Affaires étrangères et du Développement international chargée de coordonner et d’animer la politique française d’aide au développement en faveur des médias du Sud” - “ propose aux télévisions du monde qui le souhaitent l’expérience unique des équipes de France Télévisions” et aide à l’amélioration de dix médias en ligne dont “la Palestine” et un appui financier “aux médias en ligne innovants” dans neuf pays dont “la Palestine”.
Par ailleurs, le 10 septembre dernier Manuel Valls assurait à une flopée de ministres palestiniens d’un gouvernement illégitime que“« la Palestine sera à nouveau le premier bénéficiaire au monde de l’aide budgétaire française en 2015 ». S’ajoutent divers versements par d’autres truchements.
On ajoutera les aides de l’Agence française pour le développement, active dans les Territoires palestiniens
Le budget palestinien est d’une clarté obscure mais il est certain qu’une partie des fonds des donateurs et donc de la France est utilisée pour la réalisation de toutes ces vidéos, caricatures, écrits incitant à la violence non seulement anti-israélienne mais aussi antisémite. Ce que le contribuable français ignore et que la plupart n’approuveraient sans doute pas. Ce que le Quai d’Orsay ne peut ignorer mais dont il ne dit mot...