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A props de « l’accord » Fatah/Hamas
guysen.com
Article mis en ligne le 28 juin 2006

Le 27 juin, Mahmoud Abbas, président (Fatah) de l’Autorité palestinienne, et le Hamas ont signé un document d’entente nationale permettant une gestion commune de l’Autorité palestinienne et la réception de l’argent de la communauté internationale. Cet accord ne reconnaît pas l’Etat d’Israël et refuse la solution du conflit au Proche-Orient consistant en deux Etats. Plusieurs responsables du Hamas ont insisté sur ces points.

Dès son introduction, ce document précise qu’il ’’n’est pas fondé sur la reconnaissance de la légitimité de l’occupation’’.

Le Hamas estime que tout Israël est une ’’terre occupée’’. Pour le Fatah, cette dernière comprend la bande de Gaza, la rive occidentale du Jourdain et la partie orientale de Jérusalem.

Ce document appelle à la création d’un Etat ’’sur toutes les terres occupées en 1967 avec Jérusalem pour capitale’’. Le Hamas ajoute que ceci est une étape vers le but ultime : l’éradication de l’Etat juif.

Cet accord exhorte à renforcer le statut de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine), signataire des accords d’Oslo, comme ’’seule représentante légitime de notre peuple’’. Tous les membres de l’OLP ne reconnaissent pas l’Etat d’Israël.

Cette convention stipule que ’’des négociations relèvent de la compétence de l’OLP et du président de l’Autorité palestinienne’’ et tout accord sera soumis pour approbation à l’OLP et au Hamas.

Ce texte signé évoque le droit ’’à la résistance par différents moyens et en concentrant la résistance dans les territoires occupés en 1967’’. Pour le Hamas, ceci n’interdit pas des actions terroristes à l’intérieur de la Ligne verte.

Cet accord exige une recherche de la ’’manière la meilleure et la plus adéquate ’’ pour résister à l’occupation en ’’prenant en considération les intérêts nationaux élevés de notre peuple’’.

Ce document préconise un plan politique complet fondé sur ’’la légitimité arabe et les résolutions internationales qui sont justes à l’égard de notre peuple et préservent ses droits’’. Le Hamas a précisé n’être pas lié par les résolutions reconnaissants l’Etat d’Israël.

Ce texte est favorable à un gouvernement d’unité nationale ’’qui bénéficie du soutien politique et populaire palestinien ainsi que de celui des Arabes et de la communauté internationale’’.

L’AIPAC (lobby américain pro-israélien) et ZOA (Organisation sioniste d’Amérique) soulignent que cet accord ne reconnaît pas l’Etat juif.

’’Le document Abbas n’est pas ’’un plan de paix’’, ne reconnaît pas l’Etat d’Israël, n’exprime pas de renonciation au terrorisme, ne mentionne pas le droit d’Israël à exister. Il agrée le terrorisme, appelant à la ’’résistance ’’ [c’est-à-dire à la violence] 15 fois. Ce qui légitime le meurtre des Juifs. Ce document exige aussi à huit reprises le prétendu ’’droit au retour’’ qui verrait l’Etat d’Israël envahi par des ’’réfugiés ’’ palestiniens de 1948-1949 et leurs descendants et serait incompatible avec l’existence de cet Etat comme Etat juif. Cet accord appelle également à quatre reprises à la libération des terroristes palestiniens ayant du sang sur leurs mains emprisonnés’’, a déclaré Morton A. Klein, président de ZOA, le 27 juin.

’’Ce plan est une nouvelle présentation de la ’’stratégie par étapes’’ de l’OLP datant de 1974 de négociations avec Israël pour obtenir des concessions utilisables dans la guerre contre l’Etat juif qu’elle ne reconnaît pas. Le plan Abbas maintient que le terrorisme est une option légitime, mine les conditions nécessaires pour la paix, viole les exigences et fondements des accords d’Oslo, de la Road Map [Ndlr : Carte routière] et les conditions du Quartet pour soutenir l’AP. C’est une erreur de présenter l’acceptation de ce plan par le Hamas comme une acceptation de l’Etat d’Israël. De telles erreurs aident le Hamas à éviter d’accepter les obligations stipulées par les accords d’Oslo et la Road Map en 2003, à savoir la reconnaissance explicite de cet Etat, la renonciation au terrorisme, la décision de mettre un terme à l’incitation à la haine et au meurtre qui sont alimentés par les mosquées, les écoles, les camps de jeunesse, les médias contrôlés par l’AP. ’’, a ajouté M. Klein.



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