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Haine et violence antisémites de pays arabes Judenrein transposées en Judée, Samarie et Israël
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 9 novembre 2015

Cela fait plus d’un mois que des attaques terroristes au couteau, à la voiture bélier, avec lancers de Cocktails Molotov ou de pierres sont perpétrées quotidiennement contre des Israéliens de tous âges, civils ou militaires. Mus par une haine qui leur est inculquée par des dirigeants invoquant ferveur nationaliste et ferveur religieuse présentant de telles attaques comme aimées d’Allah et leur garantissant le Paradis. Mais ce que l’on voit aujourd’hui en Judée, Samarie ou Israël n’a rien de nouveau : c’est ainsi que les pays arabes sont devenus Judenrein...

Une machine de propagande à fabriquer haine et violence antisémites

Une femme voilée, vêtue du noir islamiquement correct, jupe et manches très longues, avance sur un trottoir, s’approche d’un gardien, lui tend une pièce d’identité qu’elle tient à la main et lui parle. Aucune agressivité ni de l’une ni de l’autre. Il regarde la carte, lui répond. Elle jette alors un coup d’œil furtif derrière elle, ouvre son sac, en sort un grand couteau, lève le bras et frappe son interlocuteur. Qui recule et s’en tirera. Blessée la femme ne survivra pas. Les 47 secondes de la scène ont été enregistrées par une caméra de surveillance

https://www.youtube.com/watch?v=bZ5gbHtaDVE.

Nous sommes le 8 novembre 2015 à Beitar Illit, implantation dans les monts de Judée, à une dizaine de kilomètres de Jérusalem, cinq de Bethléem et un de l’ancien village forteresse juif de Betar qui fut détruit en l’an 125 de l’ère chrétienne par les troupes romaines de l’empereur Hadrien.

Une photo retouchée de la femme idéalisée, présentée comme victime innocente, portant la légende : “Que faudra-t-il pour vous mettre en colère” est publiée aussitôt. La séquence ayant précédé est totalement occultée. Incitation à la violence évidente commente le bloguer juif qui relève cette manipulation.

Des scènes similaires, avec une instrumentalisation immédiate, gommant le geste terroriste, ne montrant que ses conséquences, il y en a eu des dizaines ces dernières semaines. En Judée, en Samarie mais aussi en Israël. Les victimes sont de tous âges, de jeunes enfants ou des vieillards israéliens sont parfois pris pour cible. Il y a des soldats mais aussi des civils. Les terroristes sont jeunes en majorité mais parfois âgés, comme cette femme arabe de soixante-treize ans qui, au volant de sa voiture, a emprunté une route vide, interdite à la circulation, et visé un groupe de soldats. Les soldats tirent. Les Palestiniens font d’elle une autre victime innocente, affirmant qu’il ne s’agissait nullement d’un acte terroriste. Ils ne parlent guère du grand couteau à bord dentelé retrouvé dans son sac qui dément leurs affirmations. Ces attaques à la voiture bélier tuent, elles aussi.... Lors d’une autre attaque ce sont deux cousins arabes, l’un âgé de quinze ans, l’autre de treize qui, armés de couteaux, se sont lancés à la poursuite de jeunes Israéliens, l’un d’entre eux, grièvement blessé âgé de treize ans, lui aussi. Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne affirmant alors que le jeune garçon avait été “executé” froidement. Un mensonge car il a survécu. Le ministère de l’Information palestinien publiait, pour sa part, une vidéo sous-titrée en anglais montrant le jeune terroriste au sol, prétendant qu’il aurait été maltraité sans raison apparente....
La machine à inciter à la haine tourne à fond. Bien que soigné à l’hôpital Hadassah de Jérusalem où il se remettra bien plus vite que sa victime, il sera comparé à Mohamed al-Dura sur les réseaux sociaux...

Une haine qui n’est pas nouvelle

Cette haine antisémite profonde n’est pas apparue soudain. Elle leur a été inculquée de mille et une manières par l’Autorité palestinienne et bien sûr ;e Hamas et autres factions terroristes. Les Juifs israéliens étant désignés comme des voleurs de terres arabes dont le meurtre sera récompensé par Allah. A force de marteler ce type de mantra des années durant cela est devenu une réalité, composante essentielle de la société palestinienne. Il ne s’agit pas seulement d’obtenir un État palestinien mais de prendre la totalité des terres sur lesquelles est installé Israël. Les Palestiniens ou Arabes israéliens étant instrumentalisés sans vergogne par leurs dirigeants, que ce soit le Hamas ou l’Autorité palestinienne. Ce que montre le réalisateur Pierre Rehov dans son documentaire “From the River to the Sea” - du Fleuve à la Mer - mis à jour en 2015 et mis à la disposition du public

https://www.youtube.com/watch?v=G5sXjqiOL94&spfreload=10.

L’ONG Palestinian Media Watch – PMW- repertorie inlassablement et depuis des années cet enseignement méthodique multiforme de la haine au quotidien.

Le 8 novembre 2015 le gouverneur de Ramallah, après Mahmoud Abbas et beaucoup d’autres responsables palestiniens, déclare que “la Palestine” recouvre la totalité d’Israël. Ce même jour PMW détaille les chansons palestiniennes au hit parade. Martiales, elles parlent de la mort infligée à l’ennemi par balles, à coups de couteaux ou de haches

https://www.youtube.com/watch?v=Vszu50hrBm8.

Des femmes en appellent à l’honneur et au sang des hommes, invoquant Allah “plus fort que les enfants de Sion”, refusant toute “humiliation”

https://www.youtube.com/watch?v=lLephNkJHpA...Et Gloire et Paradis sont promis aux “martyrs” qui tombent pour la cause....

Ceux qui sont arrêtés savent qu’ils seront glorifiés et percevront un “salaire, proportionnel à leur crime, financé par les donateurs étrangers...

Mais cette haine antisémite, poussée à son paroxysme aujourd’hui par les dirigeants palestiniens, n’a rien de nouveau. On l’avait déjà vue à l’oeuvre lors du déclenchement de la seconde Intifada. Le pretexte en avait été une visite d’Ariel Sharon sur le Mont du Temple – visite à laquelle avait consenti l’Autorité palestinienne dans une manipulation perverse -, mais aussi l’affaire al-Dura, utilisée à nouveau aujourd’hui. Elle est souvent évoquée par les Palestiniens comme on l’a vu avec le terroriste de treize ans qui lui est comparé, ou par Mahmoud Abbas lui-même lors de son dernier discours à l’ONU. Dans leur livre enquête “L’enfant, la mort et la vérité”, dans lequel ils décryptent ce qui est devenu l’affaire al-Dura et déconstruisent les mensonges qui l’entourent, les journalistes Esther Schapira et Georg Hafner, donnent aussi des exemples de l’utilisation de ce symbole fabriqué d’une soi-disant brutalité israélienne. Ils témoignent, entre autres, de l’endoctrinement d’élèves gazaouis quelques années plus tard, avec l’instrumentalisant de l’affaire par leurs enseignants qui leur inculquent ainsi la haine d’Israël et des Israéliens. Le livre vient d’être publié en français par La Maison d’Édition.

Une haine très présente dans des pays arabes devenus judenrein

Cette haine est un sentiment bien ancré depuis longtemps dans la plupart des pays arabes, phénomène parfois sous-jacent, parfois éruptif. Les Juifs, comme les Chrétiens y ayant un statut de dhimmis, des “protégés” soumis à toutes sortes d’interdictions et d’obligations. On en voit de nombreux exemples dans un autre documentaire du réalisateur Pierre Rehov, “les Réfugiés du Silence”

https://www.youtube.com/watch?v=_B6qkypTDa0&feature=youtu.be -

Silent Exodus, [dans sa version en langue anglaise https://www.youtube.com/watch?v=wFyDU62W4Rk&feature=youtu.be –. Il relate le sort des milliers de Juifs. - près d’un million- qui durent quitter les pays arabes où leurs ancêtres étaient établis depuis des siècles. Beaucoup périrent. Ceux qui purent fuir ces pays arabes se distinguèrent par leur dignité, sans violence et sans revendiquer le statut de réfugié. On voit dans le documentaire, grâce à de nombreux témoignages et images d’archives, comment cette haine antisémite devenue paroxystique lors de la renaissance d’Israël fit de ces pays des zones judenrein...

Pierre Rehov a mis ce documentaire souvent bouleversant à jour et à la disposition du public “pour marquer le 30 novembre, journée de commémoration de ces tragédies qui”, souligne-t-il, “trop souvent oubliées et bien que niées par les pays arabes, forment une partie intégrante de ce qui se joue aujourd’hui dans le conflit entre les Palestiniens et Israël”. On y retrouve la même haine irrationnelle et la même violence qu’aujourd’hui. Mais qui avaient alors eu libre cours et étaient encouragées par les pays dont ces Juifs étaient citoyens. Haine et violence contre lesquelles aujourd’hui Israël a les capacités de se défendre.



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