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Hanan Greenberg - Ynet
lundi 26 juin 2006
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Juste quelques heures avant que la position de blindé ait subi l’attaque dimanche, l’armée a évacué les soldats de la base voisine craignant que des Palestiniens n’aient creusé un tunnel en dessous, pour y effectuer une attaque, selon Ynet. Aussi, cela explique pourquoi les unités de renfort n’ont-elles pas réussi pas à atteindre la scène de l’attaque plus rapidement pour intercepter les terroristes ?
Tsahal a-t-il empêché plus de victimes ou a-t-il inutilement procédé à l’évacuation d’un poste qui n’était pas en danger ? Quelques heures avant que les Palestiniens ont attaqué le carrefour de Sufa, Tsahal a évacué des soldats d’une base voisine en raison des soucis qu’un tunnel a été creusé tout près que les terroristes emploieraient pour commettre une attaque.
Ynet a appris qu’entre samedi soir et dimanche matin, l’armée a évacué des soldats d’un poste à côté du carrefour de Sufa, environ un kilomètre loin du site de l’attaque de dimanche. Le poste était occupé par des soldats d’un régiment de reconnaissance du désert, dont le travail devait garantir le carrefour et contrecarrer les infiltrés qui essayent d’entrer en Israël depuis la Bande de Gaza. La crainte d’une attaque à grande échelle, semblable à celle effectuée contre un régiment de reconnaissance de Bédouin il y a moins d’un an, dans laquelle un dispositif massif a explosé dans un tunnel sous une base de l’armée qui avait tué cinq soldats, l’armée a décidé ne pas prendre le risque que de la base soit prise comme cible.
Des sources de l’armée ont expliqué que, « par suite des avertissements dans le secteur, il a été décidé de transférer les soldats pour effectuer leur mission depuis un emplacement différent pour réduire la menace sur les troupes. » La base était dans les limites du territoire inclu dans l’avertissement du Shin Bet sur une tentative pour mener une attaque en employant un tunnel souterrain.
En attendant, Tsahal avait continué à creuser près du poste évacué pour localiser le tunnel qu’on craignait avoir été creusé là . Avant que les fouilles ne soient achevées, l’armée avait gardé fermement le secteur et interdit à quiconque d’y entrer.
Les officiels de Tsahal ont dit que le blindé qui a été visé dans l’attaque de dimanche avait été récemment placé là dans un effort d’empêcher les terroristes de s’infiltrer par un tunnel, ou une autre voie, au kibboutz Kerem Shalom. Selon des évaluations, il était possible qu’un incident de sécurité dans le secteur ait abouti à l’épisode difficile - car si un autre blindé avait été placé au contact visuel de la première position de blindé, on aurait pu contrecarrer l’attaque, ou qui aurait pu finir différemment.
« À chaque briefing, nous avons été préparés pour la possibilité d’une attaque, y compris avec l’utilisation d’un tunnel. On nous a dit que nous devons prêter l’attention à ce qui arrivait derrière nous, dans le cas où il y aurait un tunnel là , » ont dit les soldats de la compagnie Mahatz de la brigade de blindé Reshef.
L’attaque aurait-elle pu être empêchée ?
L’attaque de dimanche matin le long de la frontière de la Bande de Gaza est le plus mauvais scénario pour l’armée. À la lumière des expériences passées le long de la frontière de Bande de Gaza et l’annonce que l’enlèvement est considéré de haut niveau par les groupes terroristes, il aurait pu être possible de savoir comment traiter cela d’une meilleure manière.
Après qu’Israël a retiré les habitants des implantations et les troupes de la Bande de Gaza en août dernier, le Commandement Sud de Tsahal a exprimé sa satisfaction pour son redéploiement le long de la frontière.
Depuis le retrait, l’armée a déjoué de nombreuses tentatives des terroristes de traverser la frontière. Pendant que Est-ce que les soldats étaient conscients des avertissements que l’armée a reçus d’attaques à Kerem Shalom ? Pourquoi la communication entre les soldats dans le blindé et les collègues dans les avant-postes a-t-elle été perdue ? Pourquoi les troupes de renfort n’ont pas été envoyées sur la scène plus rapidement ?
Tsahal a deux options : attendre que les efforts diplomatiques portent leurs fruits et conduisent à la libération du soldat ou lancer une offensive de secours.
La deuxième option est risquée et exige que le service de renseignement pointu puisse mener les forces spéciales à la cachette des kidnappeurs.
Des sources militaires ont dit qu’une opération de secours n’est pas dans les cartons tant que le service de renseignement ne l’exige pas.