Avi Farhan a été déraciné du Sinaï et de Gaza ; il porte un message pour les leaders du monde : plus jamais"
Avec quelques modifications, On ne vit que deux fois, le film de James Bond, pourrait facilement être adapté par Avi Farhan. Il a vécu - jusqu’ici - non pas une, mais deux évacuations politiques chez lui. Il est ainsi devenu le symbole de la politique complexe et indécise d’Israël à propos des territoires conquis durant la guerre des Six-Jours en 1967.
Sans les dons super-puissants de Bond, mais doté d’une implacable ténacité et d’un entêtement qui ne disparaît pas avec l’âge, on le surnomme sans doute, dans certains cercles de l’establishment, le “poil à gratter”