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“La balle”, petite vidéo manipulatrice d’Al-Haq, ONG palestinienne ayant reçu des fonds d’AHRFUND, co-fondé par Leila Zerrougui
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 21 juin 2015

Leila Zerrougui, c’est la “Représentante spéciale du Secrétaire des Nations unies pour le sort des enfants en temps de conflit armé” ayant préparé le rapport onusien rendu public le 18 juin 2015 mettant dans le même sac en matière de violences contre les enfants Israël, l’Afghanistan, le Soudan du Sud, la Syrie et le Yemen et fait en sorte que Ban Ki-Moon enfonce le clou. C’est elle aussi qui a co-fondé le Fonds Arabe pour les Droits Humains qui accordait en 2012 une subvention de 40.000 $ à une ONG palestinienne, Al-Haq. ONG à la pointe de la diabolisation d’Israël et de la campagne BDS. ONG qui a réalisé “The Bullet” - La Balle- petite vidéo manipulatrice incitant à la haine d’Israël et des Israéliens.

Sept minutes quinze d’incitation à la haine

“The Bullet” - la Balle -, ce sont sept minutes quinze d’incitation méticuleuse à la haine de l’armée israélienne, des “colons” et d’Israël. Mettant en scène un adolescent palestinien de quatorze ans, bien que paraissant plus jeune, qui récite et joue un script partial, souvent tendancieux et mensonger, faisant de lui, de fait, la victime d’adultes manipulateurs. Cette petite vidéo est une somme de violences faites à un enfant pour diaboliser l’ennemi. Vidéo en arabe mais soigneusement sous-titrée en anglais pour un public occidental. Qui risque fort de ne pas voir les ficelles de ce script, ou ce qu’il a de révoltant et dont le but est de diaboliser Israël, les “colons” et l’armée isralienne.

https://www.youtube.com/watch?v=IOp...

Heureux comme un enfant ordinaire entre ordinateur et foot avec les copains..mais rêve de “retour”...

“The Bullet” est l’histoire du jeune Mohamed qui vit heureux dans son “camp de réfugiés”. De fait un village semblable à des milliers de villages arabes poussiéreux dans la région. On le voit devant l’écran d’un ordinateur dans les premières séquences, puis dans les rues avec ses copains et une inévitable partie de football. Puis on rencontre son ami Ata qui lui a appris à attraper des oiseaux sur la colline. Plaisirs buccoliques et amitié.

Ce qui dément d’ailleurs la caricature si souvent entendue de Terriroires palestiniens qui seraient de véritables prisons. Rien de bien sinistre donc jusque là...Si ce n’est que Mohamed évoque le rêve de tous de “retourner dans les villages d’où” ils ont “été déplacés en 1948”...Première cruauté et manipulation que d’entretenir un rêve impossible chez des enfants, impossible car ce “retour” signifierait la destruction d’Israël. Et cruauté que d’en faire ainsi leur but suprême.

Première réécriture de l’histoire aussi, un grand nombre des grands-parents ou arrière-grands-parents de ces enfants ayant fui par peur des combats ou pour laisser le champ libre aux armées arabes qui entendaient repousser les Juifs à la mer...- pour un rappel historique voir le documentaire de Pierre Rehov “Les otages de la haine” -. Et première accusation contre Israël...

Une belle école de l’UNRWA à deux cents mètres d’une “colonie” : la haine...

Mais les choses changent lorsque Ata est scolarisé dans une grande et belle école de l’UNRWA...Car elle est construite à deux cents mètres d’une “colonie”. “Je la hais” dit Mohammed. La haine, ce sentiment négatif si fort qui lui a été inculqué à un jeune âge...Maltraitance d’enfants. Le motif de cette haine étant selon lui que “ ils n’ont pas de camps de réfugiés ou d’école de l’UNRWA comme nous”...Il nous vantait pourtant plus tôt sa vie heureuse dans son village et la nouvelle école de son ami....Mais “ils viennent de différents pays et que viennent-ils faire ici”, dit-il... Thème de l’usurpateur.

Une armée d’occupation “qui a tué beaucoup d’enfants”...

Et d’ajouter que “ce qui compte c’est que l’armée israélienne est dans cette colonie, oui l’armée d’occupation...”. Et, dans la foulée, autre accusation monstrueuse que l’on fait dire à cet enfant : “l’armée dans la colonie a tué beaucoup d’enfants du camp de réfugiés de mon âge et de celui d’Ata sous prétexte qu’elle veut protéger les colons des pierres que jetteraient les enfants sur la colonie”. Nouveau cliché. Celui de l’enfant lançant quelques pierres, tué par balles... La réalité étant bien entendu, différente. S’il y a bien des heurts à Al-Jazun, proche de l’implantation de Bet El, il ne s’agit guère de jeunes enfants qui jetteraient quelques pierres sur des maisons situées à quelque deux cents mètres, mais bien de manifestations violentes tournant quelquefois à l’émeute. Entrainant l’intervention des forces de sécurité. Et d’inévitables blessés. Et il y a déjà eu un mort. Pas un enfant. On peut d’ailleurs penser que les parents responsables ne laissent pas leurs enfants participer à des émeutes.

“Mieux vaut la mort...”

Rien n’est dit dans “The Bullet” de ces émeutes bien entendu et on laisse croire au spectateur que l’armée israélienne tire à balles réelles et tue des enfants qui se bornent à lancer quelques pierres. Or, “que peut faire une pierre contre une colonie plus grande que le camp de réfugiés, plus grande même que Ramallah...”, ajoute-t-il...Avant de se livrer, sur fond de tombes d’un cimetière mal entretenu, à une réflexion sur la mort de ces “nombreux” enfants, “sans doute au paradis”, mais qui sont “mieux ainsi, il n’y a pas de colons, pas d’armée, pas de tirs...”. Le voilà donc qui préfère la mort à la vie, vie qu’il nous présentait pourtant juste auparavant comme heureuse...On voit comment sont endoctrinés les enfants palestiniens que l’on persuade ainsi que la mort est préférable à la vie...Maltraitance d’enfants.

C’est que mourir en affrontant l’ennemi fait de vous un “martyre”, vous ouvrant les portes du paradis, avec toutes ses récompenses...Ce que martèle l’Autorité palestinienne de mille et une manières. Mais cette vidéo destinée à un public étranger n’en dira rien, bien entendu...

Ata, victime innocente, soigné en Israël, mais qu’il ne pourra voir

Mohamed est à nouveau heureux avec ses amis dans la rue. Quand, dit-il, il entendit “comme toujours ouvrir le feu près de l’école d’Ata”...Comme toujours...Accusation éhontée ne tenant d’ailleurs pas debout...Évidemment, Mohamed apprend que son ami Ata a été blessé...Rien n’est dit des circonstances, ce qui laisse penser que les soldats ont tiré sur lui alors qu’il sortait paisiblement de l’école...

Soulagement de Mohamed que son ami “ne soit pas mort comme d’autres enfants du camp de réfugiés”. Il formule alors l’espoir de reprendre leur vie comme avant. Et attend deux mois en étant dans l’impossibilité de rendre visite à Ata “dans un hôpital à l’intérieur d’Israël”, les Israéliens ne lui ayant pas donné de permis pour s’y rendre, nous dit-il, car “je suis palestinien et un jeune homme”. De quatorze ans, rappelons-le. Si une demande de visite avait bien été déposée et s’il y avait eu refus les raisons n’auraient donc certainement pas été celles qu’il donne. Mohamed songe à nouveau que mieux vaut la mort...

Le drame...

Puis son ami rentre chez lui. Mais Ata ne pourra plus jamais marcher, étant paralysé “à cause de cette balle...”.

Vidéo de propagande d’Al-Haq, ONG à la pointe de la diabolisation d’ Israël, co-financée par Ahrfund.org, co-fondée par Leila Zerrougui

Une vidéo de propagande mensongère et manipulatrice. Réalisée par une ONG palestinienne,Al-Haq – vérité ou justice -,à la pointe de la diabolisation d’Israël et de la campagne BDS, nous apprend ONG Monitor. Ce qui gêne beaucoup est que parmi ceux qui financent Al-Haq, figurait en 2012 le Fonds Arabe pour les Droits Humains qui lui attribuait 40.000 $... et que parmi les co-fondateurs et membres émérites du Comité d’administration de cet organisme on trouve Leila Zerrougui. Qui n’est autre que la “Représentante spéciale du Secrétaire des Nations unies pour le sort des enfants en temps de conflit armé” dont on a beaucoup entendu le nom dernièrement étant donné qu’elle a préparé le rapport de Ban Ki-Moon sur les enfants dans les conflits armés rendu public ce 18 juin 2015. Ce rapport est dans le droit fil de ce que disait la Représentante en mars dernier en présentant son rapport « sur les enfants et les conflits armés » couvrant la période de 2013 à 21014 devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Elle attirait « l’attention sur les atrocités dont ont été victimes les enfants dans « les six principaux conflits de l’année 2014 », à savoir en République centrafricaine, en Iraq, au Nigéria, en Palestine, au Soudan du Sud et en Syrie ». Elle n’hésitait donc pas à mettre dans le même sac « la Palestine » et la Syrie et mentionnait « les 540 enfants palestiniens tués à Gaza entre le 8 juillet et le 6 août 2014, alors que se poursuit le calvaire de milliers d’autres ayant perdu des parents et vu détruire leurs écoles ou hôpitaux » ne rappelant qu’ensuite « que depuis quatre ans que dure le conflit syrien, plus de 10 000 enfants ont été tués en Syrie ». Pour mémoire ce chiffre n’est pas accepté par tous et reste litigieux à ce jour.

Leila Zerrougui, « un facteur de stabilisation ou de déstabilisation » ?

Le 30 octobre 2014 Leila Zerrougui déclarait depuis son Algérie natale : « Chacun doit s’interroger sur sa responsabilité dans la situation du monde, afin de déterminer s’il est un facteur de stabilisation ou de déstabilisation ». Une question qu’elle devrait se poser à elle-même concernant les enfants palestiniens sont elle dit se soucier tant.



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