La lutte nationale contre l’antisémitisme et le racisme – trop ambitieux et peu réaliste ? Dans le contexte de l’impunité de tant d’antisémites violents, une imposture d’envergure ?
La participation non négligeable aux manifestations et aux rassemblements « progressistes » (sélectivement « droit-de-l’hommiste », antiracistes, anticolonialistes, etc.), d’activistes qui profèrent des slogans ouvertement antijuifs, qui font de violents appels à la haine – y compris, le cas échéant, des individus prêts à agresser des personnes visiblement juives – est devenu de plus en plus fréquente depuis la fin des années 1990. Même dans les cas d’« événements » publics qui n’ont aucun lien avec le conflit israélo-arabe, ou, en particulier, avec la « cause (pro-)palestinienne ».
France : l’impunité des antisémites violents reste la norme
Paul Leslie (docteur de l’Université de Paris 4, Sorbonne)
Article mis en ligne le 18 juin 2015