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Jonathan Pollard, Shimon Pérès et Barak H. Obama - La dimension shakespearienne

Par le Dr Claude Salama Fondateur du Mouvement de Jérusalem pour Jonathan Pollard

vendredi 27 juin 2014, par Desinfos

La rencontre des présidents Shimon Pérès et Barak H. Obama àla Maison Blanche qui vient d’avoir lieu le 25 juin atteint désormais une dimension shakespearienne. Il s’agit en fait d’une rencontre àtrois, avec un homme absent physiquement, confiné solitairement dans sa prison depuis 29 ans, mais intensément présent puisque a été très probablement décidé son sort : Jonathan Pollard.

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La dimension shakespearienne est atteinte lorsque de ces deux hommes qui débattent du sort de Jonathan Pollard l’un, le président Shimon Pérès a été il y a 30 ans le premier ministre qui a pris avec la majorité de son cabinet la décision grave, injuste, inique de faire transmettre àla justice américaine, qui manquait de preuves juridiques, les documents reçus de J. Pollard et portant ses empreintes digitales. Il faut rendre hommage àAriel Sharon qui s’est dressé lors de la réunion de ce cabinet pour s’opposer violemment àce geste encore jamais vu de collaboration et de dénonciation par un état de son propre agent !
L’autre, le président B.H.Obama, qui est le seul et dernier responsable américain às’être toujours opposé àla libération de notre frère Jonathan Pollard, alors que tous les autres protagonistes, de la sphère judiciaire au plus haut niveau, de la C.I.A, du F.B.I, ont tous appelés àla libération

Le dossier Pollard est sur la place publique, surtout anglophone, depuis des années. Mais il était quelque peu tombé dans l’oubli. Il y avait comme une sorte de résignation. Certains soupçonnaient même les dirigeants israéliens de ne pas vraiment rechercher, ou en tout cas avec assez de conviction, la libération d’un homme qui ferait éclater aux yeux du peuple d’Israë l et du monde le comportement incroyable, inacceptable du gouvernement israélien de l’époque dirigé par Shimon Pérès.

Récemment a eu lieu un réveil et les défenseurs de J. Pollard se sont mobilisés. C’est dans ce contexte que le « Mouvement de Jérusalem pour Jonathan Pollard  » que j’ai fondé avec des hommes et des femmes épris de justice et de vérité, venus de tous horizons francophones, Israë l-France-Belgique-Suisse-Canada, a apporté sa contribution àla diffusion du « Cas Pollard  » (Pollard Case), énergiquement soutenu par les francophones de Jérusalem et tout particulièrement le Rav Yehudah Ben Ichay et le Docteur Eric B ellaïche en Israë l, et Madame Sylvie Abécassis en Amérique du Nord. Le « Poème pour la défense de Jonathan Pollard  », diffusé en premier par notre amie Ashkel d’Israë l Flash, puis par de nombreux autres sites comme celui de notre ami Denis Kassel, a été lu selon les organismes de diffusion par des centaines de milliers de personnes àtravers le monde

Parce que chacun sait désormais que Jonathan Pollard a reçu une condamnation àla prison àvie, c’est-à-dire àmourir en prison dans un dossier dont les inacceptables anomalies juridiques sont un déni depuis 29 ans aux professions de foi fondamentales de la grande démocratie américaine.
Chacun sait désormais que J. Pollard a commis un délit et s’est mis lui-même en danger pour deux raisons :
1—Pour un grand, profond amour d’Israë l, Ahavat Israë l, avec la conscience que le Peuple d’Israë l était en danger du fait du développement secret àl’époque d’armes biologiques et atomiques en Iran, Syrie, Irak, et Lybie.
2—Parce qu’il existait entre les Etats Unis et Israë l un Mémorandum de transmission mutuelle de renseignements sur les ennemis communs au Moyen Orient qui n’était pas respecté par les Américains. J. Pollard, agent américain, a alors décidé de le faire