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Hélène Keller-Lind
dimanche 2 décembre 2012
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Dans une déclaration officielle Benyamin Netanyahou explique en détail pourquoi le gouvernement israélien rejette la décision prise par l’Assemblée générale des Nations unies de reconnaître un “État non membre observateur de Palestine”. Il explique également pourquoi son gouvernement a décidé de nouvelles constructions entre Jérusalem et Maale Adumim répondant aux besoins stratégiques d’Israël. Le mot sécurité est prononcé plusieurs fois, l’incitation à la violence et à la haine contre Israël inhérente au fonctionnement de l’Autorité palestinienne sont dénoncés et une liste détaillée d’organisations terroristes est donnée.
C’est par une citation choc que Benyamin Netanyahou a commencé son intervention devant le Cabinet israélien le 2 décembre 2012 : « La réponse à l’attaque contre le sionisme et l’État d’Israël doit être de renforcer et d’insister sur la mise en œuvre du plan de peuplement dans toutes les zones dans lesquelles le gouvernement le décide ».
Le Premier ministre israélien précisait aussitôt : « Ce ne sont pas mes mots. Ce sont les mots du gouvernement du Premier ministre Yitzhak Rabin et c’est le langage qui a été tenu dans une décision du Cabinet en 1975, dans la foulée de la décision de l’ONU assimilant le sionisme au racisme ». Il ajoutait : « aujourd’hui nous construisons et continuerons à construire dans toutes les zones qui sont sur la carte des intérêts stratégiques de l’État d’Israël ».
Et de rappeler ce qui, semble-t-il, a été oublié par beaucoup : « la démarche unilatérale de l’Autorité palestinienne à l’ONU constitue une grave violation des accords qui ont été signés avec l’État d’Israël ». En conséquence, dit-il, « le gouvernement d’Israël rejette la décision de l’Assemblée générale des Nations unies ». Pour plus de détails, voir plus bas.
Autre rappel : « il ne peut y avoir d’État palestinien sans accord qui garantisse la sécurité des citoyens israéliens », sans que « l’État d’Israël soit reconnu comme l’État du peuple juif », sans que « les Palestiniens déclarent la fin du conflit ». Par ailleurs, il est clair que, désormais, les leçons ont été tirées des conséquences de retraits israéliens unilatéraux passés car Benyamin Netanyahou affirme : « Israël n’acceptera pas que la Judée et la Samarie deviennent une base pour le terrorisme iranien, comme cela s’est produit dans les régions que nous avons évacuées dans la bande de Gaza et au Liban ».
Moshé Yaalon, ministre des Affaires stratégiques et Yossi Kuperwasser, directeur général du ministère, ont présenté aux ministres un Rapport sur la « culture de la paix et l’indice de l’incitation à la haine de l’Autorité palestinienne ». . Autorité palestinienne qui parle paix ou de « culture de paix » depuis la tribune de l’ONU mais, en interne, éduque les jeunes générations palestiniennes à la haine, prônant la destruction d’un Israël diabolisé et délégitimé -. Le Premier ministre israélien déplorant que l’on doive ajouter à ce Rapport le discours tenu à l’ONU le 29 novembre 2012 par Abu Mazen – nom de guerre de Mahmoud Abbas – contenant une incitation virulente à la haine « contre les soldats de Tsahal et les citoyens israéliens » et dans lequel « il a utilisé mensonges et falsifications historiques ».
Benyamin Netanyahou remarquant, par ailleurs, que « Abu Mazen n’a pas cru bon ajouter ne serait-ce qu’un seul mot concernant le terrorisme et les tirs de roquette contre les citoyens israéliens », concluant : « ce n’est pas là la manière dont s’exprime un homme qui veut la paix ».
Le premier ministre remerciait les chefs d’État et officiels ayant opté pour « la paix et la vérité et se rangeant aux côtés d’Israël » et qui, de ce fait, « seront jugés favorablement par l’histoire », citant nommément « le Président Barack Obama, les Premiers ministres du Canada Steven Harper et Petr Necas de la République Tchèque ».
Le Cabinet rejette la décision de l’Assemblée générale des Nations unies du 29 Novembre 2012
Après débat au cours de la réunion du 2 décembre 2012 le Cabinet israélien a décidé ce qui suit :
« Le peuple juif a un droit naturel, historique et légal à sa patrie et à sa capitale éternelle, Jérusalem, l’État d’Israël, en tant qu’État du peuple juif, a le droit de revendiquer des zones dont le statut fait l’objet d’un différend dans la terre d’Israël. Par conséquent, il décide de :
Une autre décision a été prise après débat par Cabinet israélien qui a inscrit un certain nombre d’associations sur une liste d’organisations terroristes, avec toutes les conséquences que cela entraînera.
Conformément à l’article 8 de l’Ordonnance de Prévention du Terrorisme de 1948 le Cabinet a déclaré comme « organisations terroristes:les groupes ou organisations suivantes, qu’elles soient connues sous ces noms ou tout autre nom, surnom ou acronyme, ou traduction dans une autre langue, que ce soit de façon permanente ou occasionnelle, y compris toute faction, branche, centre, comité, groupe et institutions qui y sont affiliés » :
Par ailleurs le Premier ministre mentionnait un Rapport mensuel indiquant qu’au cours du mois de novembre environ « quarante personnes ont tenté de pénétrer en Israël, de s’y infiltrer. Tous ont été arrêtés et détenus ». Il rappelait qu’il y a quelques mois, avant qu’Israël ne prenne des mesures pour enrayer ce phénomène, ce sont des milliers de personnes qui pénétraient ainsi dans le pays toutes les semaines.
Au chapitre des bonnes nouvelles, Benyamin Netanyahou citait la revue « The Economist », plaçant Israël au vingtième rang des pays où il fait bon être né. et sixième dans la liste des pays oùla population ets en meilleure santé.
Autant de raisons pour “continuer à développer l’État d’Israël, face aux défis, pour qu’Israël soit un endroit bien et développé et l’un des pays les plus développés en terme d’économie, d’infrastructures, de qualité de vie et d’aide sociale ».