Pour l’Etat d’Israël, créé en 1948 et membre de l’ONU – mais avec quel statut réel ? – la période qui vient de s’ouvrir est celle de tous les dangers et c’est peu de dire qu’il y va désormais de son existence. Cela ne signifie pas qu’il ne soit en mesure d’y répondre mais que la question puisse être posée, avec les inquiétudes qu’elle suscite, mérite qu’on ne s’y dérobe pas. Les Nations qui se disent démocratiques doivent prendre en ce sens la mesure de leurs énormes responsabilités. Deux sujets majeurs de préoccupations doivent alors être abordés : le revirement belliqueux de la Turquie d’aujourd’hui et l’entreprise de proclamation unilatérale d’un Etat palestinien par l’Assemblé générale des Nations Unies, mais sans l’accord de l’Etat d’Israël, dans quelques semaines.
Veut-on la mort d’Israël ?
Raphaël DRAÏ Professeur de sciences politiques | 9 septembre 2011 | Magistro
Article mis en ligne le 29 novembre 2012