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Les USA opposés à la Syrie et à l’Iran : Gagner la guerre contre le terrorisme.
Maj. Gen. Paul Vallely* (C.R.) Institut des Affaires contemporaines - Adaptation française de Simon Pilczer © , volontaire de l’IHC
Article mis en ligne le 8 juin 2005

Avant que les tours de World Trade Center et le Pentagone ne soient attaqués, il y avait huit Etats soutenant le terrorisme. Pakistan, Afghanistan, Iran, Irak, Syrie, Libye, et Corée du nord participaient à l’envoi d’armes aux terroristes. L’Arabie saoudite fournissait un sanctuaire, la formation, et le financement d’organisations terroristes.

Cette liste a été aujourd’hui réduite à cinq pays, et certains d’entre eux sont aussi en voie de transformation, dont le Pakistan et l’Arabie saoudite.

Si nous suivons une stratégie qui met hors jeu les Etats-nations qui continuent de soutenir le terrorisme hors jeu, les organisations terroristes non étatiques s’effaceront. Par exemple, le Hezbollah s’effacera si son cordon ombilical avec l’Iran peut être coupé.

En novembre 2004, Fallujah était de loin la ville la plus dangereuse au monde. Désormais, c’est la ville la plus sûre d’Irak. Nous ne pouvons pas autoriser qu’un sanctuaire existe où que ce soit dans le monde, permettant aux organisations terroristes d’étendre leur terreur.

Il n’y a qu’une seule guerre aujourd’hui, et c’est la guerre mondiale contre le terrorisme - il n’y a pas d’autres guerres. Le reste sont des campagnes au sein de la guerre contre le terrorisme. Le problème entre Israël et les Palestiniens ne sera pas résolu tant que nous n’aurons pas résolu les plus larges problèmes régionaux.

Seulement un poignée d’Etats terroristes

Dans le Livre « End Game :The blueprint for victory in the war on terror [“Fin de partie : les propositions pour la victoire dans la guerre contre le terrorisme) le Lt Gen. Thomas McInerney, qui fut chef d’Etat-Major des Forces aériennes, et moi-même avons proposé une stratégie pour gagner la guerre sur le terrorisme.

Pendant le premier mandat de l’administration Bush, il devint très clair pour nous, avant même que les tours du World Trade Center et le Pentagone ne furent attaqués qu’il y avait huit pays soutenant le terrorisme. Ils comprenaient le Pakistan, l’Afghanistan, l’Iran, l’Irak, la Syrie, la Libye et la Corée du nord, qui participaient à l’expédition d’armes aux terroristes. Le huitième pays était l’Arabie saoudite, qui fournissait un sanctuaire, la formation, et le financement d’organisations terroristes. Cette liste a été désormais réduite à cinq pays, et certains d’entre eux sont aussi en voie de transformation, dont le Pakistan et l’Arabie saoudite.

Les « Frères Musulmans » ont pris pied en Arabie saoudite en 1954, et Ben Laden est né là-bas en 1957. Les Saoudiens ont répandu leur idéologie du Wahhabisme à travers les mosquées dans le monde, parmi lesquelles 1500 aux USA, essentiellement financées par l’Arabie saoudite. Des prêcheurs islamiques radicaux ont créé un réseau d’école wahhabites, de manière à obtenir aussi la transformation dans la communauté musulmane.

Les organisations terroristes non étatiques - Hezbollah, Hamas, jihad islamique, Abu Saïf aux Philippines, Jemaa islamiah en Asie du Sud-Est et en Indonésie - sont toutes interconnectées en termes de mécanismes de financement et de soutien.

Si nous suivons une stratégie qui met hors jeu les Etats nations qui continuent de soutenir le terrorisme, les organisations terroristes non étatiques s’effaceront. Par exemple, le Hezbollah s’effacera si son cordon ombilical avec l’Iran peut être coupé.

Eliminer les sanctuaires terroristes

En novembre 2004, Fallujah était de loin la ville la plus dangereuse au monde. Aujourd’hui, c’est la ville la plus sûre d’Irak et ses habitants y retournent. Nous avons découvert à Fallujah une énorme quantité d’armes et de munitions. Pratiquement chaque immeuble contenait certains types d’armes. Nous ne pouvons permettre l’existence de sanctuaires où que ce soit dans le monde, qui permettraient aux organisations terroristes de répandre leur terreur. Les USA avaient permis un tel sanctuaire à Fallujah. Ils ont fait la faute de penser qu’il était possible de négocier avec ceux qui ont l’intention de tuer en reprenant le pouvoir qu’ils ont perdu quand Saddam [Hussein] tomba.
Une autre faute commise par les USA en Irak fut d’installer une autorité de coalition provisoire, qui était surtout une organisation du Département d’Etat [Ministère des Affaires Etrangères des USA, ndt] en charge d’une zone de guerre. Ce fut une faute de ne pas rappeler la police et les militaires immédiatement, et ce fut une faute de ne pas mettre en place un gouvernement intérimaire immédiatement, comme les USA l’ont fait en Afghanistan.

Lorsque les Etats Unis s’étaient engagés dans la lutte contre les Allemands et les Japonais au cours de la seconde guerre mondiale, la guerre dura trois ans et neuf mois. Nous sommes déjà dans cette guerre mondiale contre le terrorisme pour une plus longue période. La guerre doit être décisive, rapide, et doit avoir une finalité. Une longue durée des combats a pour résultat davantage de victimes aussi bien chez les militaires que dans les populations civiles. Cette guerre continuera longtemps à moins que certaines choses n’arrivent, dont l’interruption des flux d’argent des Etats-nations qui fournissent une base géographique pour soutenir le terrorisme.

Il n’y a qu’une guerre aujourd’hui, et c’est la guerre mondiale contre le terrorisme - il n’y a pas d’autres guerres. Le reste, ce sont des campagnes insérées dans la guerre contre le terrorisme. Le problème entre Israël et les Palestiniens ne sera pas résolu jusqu’à la résolution des plus larges problèmes régionaux.


Mise au point sur la Syrie
Il est possible que des armes de destruction massive chimiques et biologiques furent déplacées hors d’Irak entre le 15 janvier et le 8 mars 2003. Les USA ont des photos satellites de camions- remorques à 18 roues allant sur deux emplacements en Syrie et un emplacement dans la vallée de la Bekaa [au Liban, ndt].
Si une action militaire est entreprise en Syrie, elle pourrait être centrée sur les zones d’entraînement en dehors d’Alep. Les USA ne devraient tolérer aucun camp d’entraînement terroriste en Syrie, qui soutient des attaques contre les forces de la coalition en Irak.
Depuis la mort d’Arafat, le Hezbollah est devenu le principal soutien du Hamas et du jihad islamique pour le financement et les armes. Il faut s’occuper de ces organisations terroristes. Nous ne devons pas être si naïfs pour penser que nous pouvons négocier avec eux.
S’occuper del’Iran

Si les USA font le choix d’une option militaire sur l’Iran, cela n’impliquera probablement pas des troupes au sol. L’action comprendra des opérations secrètes et sera effectuée essentiellement par les airs. Les USA ont la capacité de faire ce qu’ils ont à faire.

Si l’Iran est attaqué, la Russie ne fera rien parce qu’elle n’a pas la capacité d’en faire beaucoup maintenant. La Chine ne fera rien non plus. Les Chinois sont plus intéressés par le transfert de technologie et n’ont pas d’intérêt à abandonner leurs frontières pour venir combattre au Moyen-orient.
Je crois que si l’opération en Iran est faite correctement, le Peuple iranien prendra soin du reste. Les USA ne veulent pas occuper ce pays.

Le Maj. Gen. Paul E. Valllely (C.R.) est analyste militaire pour FOX News. Il a accompli une éminente carrière de 32 ans dans l’armée des USA, pris sa retraite en 1991 comme adjoint du général commandant en chef de l’armée des USA, dans le Pacifique. Le général Vallely est président du comité militaire au Centre de Politique de la Sécurité à Washington D.C., et il est le co-auteur de « Fin de partie : les propositions pour la victoire dans la guerre contre le terrorisme » (Regnery, 2004). Ce rapport du « Jerusalem Issue Brief » s’appuie sur sa présentation à l’Institut des Affaires contemporaines de Jérusalem le 9 mars 2005.


Les vues exprimées ici ne reflètent pas nécessairement celles du Ministère des Affaires Etrangères, ni celles du « Jerusalem Center for Public Affairs », éditeur de cette « Jerusalem Letter ».

Dore Gold, Publisher ; Yaakov Amidror, ICA Program Director ; Mark Ami-El, Managing Editor. Jerusalem Center for Public Affairs (Registered Amuta), 13 Tel-Hai St., Jerusalem, Israel ; Tel. 972-2-5619281, Fax. 972-2-5619112, Email : jcpa netvision.net.il. In U.S.A. : Center for Jewish Community Studies, 5800 Park Heights Avenue, Baltimore, MD 21215 USA, Tel. (410) 664-5222 ; Fax. (410) 664-1228. Website : www.jcpa.org. © Copyright.



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