Pendant les JO, la tuerie continue en Syrie
Par André Glucksmann | Le Monde
Article mis en ligne le 14 août 2012
Tandis que les Jeux olympiques de Londres fascinent le public mondial et que les chars et les avions massacreurs de Bachar Al-Assad gâchent, sans plus, le plaisir des âmes sensibles, la démission de Kofi Annan est accueillie par un silence tout estival. Pourtant, quand le médiateur de l’ONU en Syrie jette l’éponge, toute une époque s’achève en fiasco honteux. Ce Prix Nobel fut tour à tour numéro 1 puis numéro 2 de l’organisation internationale, diplomate ghanéen affable, il afficha des sentiments bienveillants, humanitaires et pacifiques récompensés par des résultats catastrophiques.