Diabolisation, délégitimation : le maillage. Le cas de Stains

Un documentaire assimilant les Israéliens aux nazis projeté à Stains...

« La machine infernale enclenchée au début des années 1940 d’une manière extrêmement violente continue son œuvre.
L’état d’Israël tire tous les enseignements de la barbarie nazie subie.
Plus tôt que déporter et tuer systématiquement,ils enferment les Palestiniens chez eux et les briment,les abaissent,voire les ignorent dans leur dignité d’êtres humains .
C’est un génocide soft qui ne doit aboutir qu’à l’élimination guerrière,à la perte d’identité et de tout bien ou le départ pour ne pas dire l’expulsion.
Enfin,une autre solution ,l’esclavagisme par le maintient en dépendance économique totale par l’appropriation de l’armée et des colons de toutes les terres et toutes les ressources notamment en eau.La soumission sans condition.
L’État d’Israël agit comme s’il voulait nous faire oublier la shoa.OUI on peut faire mieux contribue t il à nous faire comprendre à son insu » !
« Merci pour l’info, j’ai pris les réferences. Ce que fait subir Israël aux Palestiniens est effrayant. On parle de « conflit israélo-palestinien » mais en réalité c’est un problème de colonisation de la Palestine commencé avant 1947 ».
Voici deux commentaires postés le 9/12/2011 à propos de « Palestine, le documentaire de Nadir Dendoune » sur le site de Mediapart. Un film projeté dans le cadre d’un « ciné-débat » à Stains le 21 février dernier., apprend-t-on sur le blog d’Azzedine Taibi, adjoint au Maire et vice-président du Conseil général de Seine Saint-Denis. Qui précise que « C’est son premier film, sur une cause qui lui est chère, à savoir la cause du peuple palestinien, dont les droits sont arbitrairement bafoués » et que « Le collectif Solidarité Palestine de Stains sera présent et proposera la vente de boissons et de gâteaux dans le but d’aider et d’accompagner le projet de création d’une école de musique en partenariat avec la municipalité de Stains ». On faisait la d’une pierre deux coups : diaboliser Israël et collecter des fonds « peace and love » pour de pauvres « réfugiés » maintenus dans cette condition par leurs propres dirigeants sur leur propre territoire....
Azzedine Taibi et le consul
On retrouve Azzedine Taibi à la tête d’une délégation reçue au consulat de France à Jérusalem par le consul général le 27 février. Le consulat nous apprend que la délégation est « composée de plusieurs acteurs culturels de la municipalité : l’orchestre symphonique Divertimento, l’école municipale de musique et de danse et le Studio Théâtre de Stains. La ville de Stains entretient depuis près de 15 ans une coopération avec le camp de réfugiés palestiniens d’Al Amari, dans la banlieue de Ramallah, où elle développe de nombreux projets, notamment dans les domaines de la culture, du sport, de l’enfance et de la jeunesse et des droits des femmes.
Cette mission, qui s’est déroulée du 26 février au 2 mars 2012, a permis de dégager de nouvelles pistes de coopération, parmi lesquelles la création d’une école de musique dans le camp d’Al Amari ».

Azzedine Taibi , le consul, Bertrand Delanoë et Salah Hamouri, membre de l’organisation terroriste du FPLP

Ce que ne précise pas le consulat mais que nous apprend Azzedine Taibi, c’est cet autre volet de ce déplacement. Il écrit : « vendredi 1er mars...Salah [ Hamouri ] nous accueille devant la porte de sa maison, très ému de voir pour la première fois une délégation française lui rendre visite. Et très rapidement l’émotion nous envahit en voyant Salah, debout et libre ! enfin presque libre car il est assigné à résidence jusqu’au 12 mars.
Salah est ému et heureux de rencontrer la délégation de Stains, ville qui a menée sans relâche dès l’annonce de son arrestation, un combat sans relâche pour exiger sa libération.
Il tient vivement à remercier la ville, le Maire, les élus et les habitants qui l’ont soutenu jusqu’à sa libération. Il déclare « Grâce à votre soutien et à votre action pour exiger ma libération, mais aussi celle des autres prisonniers politiques palestiniens, vous m’avez donné la force de me battre et de tenir bon jusqu’au bout. Je n’oublierai jamais et je sais que Stains à joué un rôle déterminant dans le mouvement de solidarité en France. Je suis heureux de vous rendre visite à Stains en avril prochain et ce sera pour moi, l’occasion de vous remercier et d’échanger avec les stanois. »
Salah a évoqué ses conditions de détention très dificille, la situation inhumaine infligée aux prisonniers politiques palestiniens, la situation politique actuelle, l’occupation israélienne... et nous a apporté son point de vue sur les perspectives politiques en Palestine...
Mais dès maintenant notez dans vos agendas le samedi 7 avril prochain, Salah nous fera l’honneur d’être à Stains avec Jean-Claude Lefort, fondateur du comité national de soutien à Salah Hamouri pour lequel il a joué un rôle de premier dans le mouvement de solidarité pour la libération de Salah ».
Gageons que cette visite de Salah Hamouri à Stains sera une nouvelle occasion de diaboliser et délégitimer Israël. Rappelons, toutefois, que ce jeune membre franco-palestinien du Front Populaire de Libération de le Palestine – placé sur la liste des organisations terroristes par l’Europe, les États-Unis ou le Canada - a été jugé et condamné en 2008 à une peine de prison pour avoir planifié l’assassinat du rabbin Ovadia Yosef, dirigeant du parti Shaas. Il a été libéré quelques mois avant la fin de sa peine dans le cadre d’un échange de plus de 1.000 Palestiniens contre la libération de l’otage franco-israélien Guilad Shalit. La libération du jeune terroriste ayant été demandée officiellement par la France depuis quelques années, alors qu’aucun parallèle ne pouvait être dressé entre les deux cas.
Le consul de France à Jérusalem était parmi les visiteurs qui se pressaient chez les Hamouri pour accueillir le jeune homme à sa sortie de prison en décembre 2011. Frédéric Desagneaux, déclarait : « Nous sommes intervenus de manière très vigoureuse et répétée auprès des autorités israéliennes, auprès de tous ceux qui avaient la possibilité d’agir favorablement dans ce dossier pour que Salah soit dans le deuxième groupe de prisonniers palestiniens libérés, dans le cadre de l’accord qui avait conduit à la libération de Gilad Shalit. C’est fait aujourd’hui et la France s’en réjouit ; naturellement c’est un grand moment ».
Lors d’un déplacement en Israël et les Territoires palestiniens, Bertrand Delanoë avait rencontré les parents de ce membre du FPLP.
« Je ...promets que ma libération sera le début de la lutte collective pour notre but commun jusqu’à la liberté de notre peuple et le retour des réfugiés palestiniens » a déclaré Salah Hamouri à sa sortie de prison, selon Lepoint.fr. Une lutte d’un membre du FPLP qui passera par Stains.