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Pourrait-on simplement demander aux candidats à la présidence palestinienne qu’ils reconnaissent l’existence d’Israël ?
Alain Rajchman
Article mis en ligne le 2 décembre 2004

L’ouverture des élections pour la succession d’Arafat est perçue comme une nouvelle chance de paix. Oui, mais à la condition d’avoir des candidats acceptant l’existence de l’Etat Juif.

Après que les médias aient souligné que la disparition d’Arafat pouvait enfin ouvrir de nouvelles perspectives de paix (ils étaient peu à le dire du vivant de Yasser Arafat !), on peut souhaiter qu’ils restent désormais vigilants sur la qualité des candidats aux élections palestiniennes.

En effet, comment pourrait-on comprendre que se multiplient des candidatures de partisans farouches de la disparition d’Israël ? Même le candidat, présenté comme le moins belliqueux, Mahmoud Abbas, n’a-t-il pas juré sur la tombe d’Arafat le retour des réfugiés sur la terre d’Israël ? Or, nous savons que cette exigence destructrice revient à, ce que l’écrivain Amos Oz a appelé, un suicide démographique pour Israël.

A la vue des premières candidatures, issues des courants les plus hostiles à Israël, les élections du futur leader palestinien ne devraient pas porter au pouvoir un homme décidé à choisir la paix comme une option définitive. C’est bien tout le problème des palestiniens. Arafat avait maintenu l’illusion d’une paix pour mieux entretenir la violence et la guerre contre le sionisme ; il est à craindre que son successeur ne comprenne la paix que comme une parenthèse permettant de souffler après la défaite de la seconde intifada sans abandonner le projet de jeter un jour les juifs à la mer.

Sans le préalable simple de la reconnaissance de l’existence d’Israël et de l’abandon du principe du retour des malheureux qui ont été instrumentalisés comme réfugiés palestiniens, les perspectives de paix resteront fragiles, voire éphémères. Tant que le projet, plus ou moins formalisé, de parvenir à rayer Israël de la carte ne sera pas totalement écarté, les voies de la paix demeureront précaires.

L’opinion internationale qui se plait à annoncer l’arrivée d’une nouvelle chance de paix entre Israéliens et Palestiniens ferait œuvre utile à exiger enfin des candidats à la Présidence de l’Autorité palestinienne un engagement aussi simple que clair sur leur acceptation d’Israël.

Les candidats palestiniens ont sur ce point une responsabilité historique qu’il serait bon de leur rappeler.



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