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Arafat et sa responsabilité dans l’attentat du Kibboutz Metser de la nuit du 10 au 11 novembre 2002
Frédéric Lellouche - O.L.I.P.O. - Observatoire pour une Lecture de l’Information sur le Proche-Orient
Article mis en ligne le 11 novembre 2004

Alors que l’on annonce la mort d’Arafat, il est important de diffuser et de se rappeler de la nuit du 10 au 11 novembre 2002 avec l’attentat du kibboutz Metzer : attentat financé et permis par Arafat et réalisé par ses propres hommes.

L’horreur absolue dans la nuit du dimanche 10 novembre 2002 dans un kibboutz israélien Metser, victimes juives de la barbarie palestinienne.

Le carnage, revendiqué par les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa du Fatah de Yasser Arafat, a été commis dimanche peu avant minuit par un homme apparemment seul qui s’est infiltré dans le kibboutz de Metzer avant de faire feu pendant une vingtaine de minutes, faisant cinq morts, dont une femme et ses deux jeunes enfants.

Après s’être faufilé sous la clôture du kibboutz, le terroriste s’est rendu vers le centre de la communauté et a pénétré dans une maison qui avait encore les lumières allumées, a raconté un résident, Doron Lieber, à la radio publique israélienne.


Il a alors abattu Revital Ohion, une femme de 34 ans, et ses deux fils Noam et Matan, de quatre et cinq ans. La mère lisait une histoire à ses enfants dans leur chambre quand les premiers tirs ont retenti, ce qui l’avait conduite à appeler au téléphone son ex-mari, Avi Ohion. Celui-ci a ainsi entendu les coups de feu mortels en direct et s’est effondré en larmes quand il a appris qu’ils avaient été tués. Le terroriste a tiré sur ses deux fils, âgés de quatre et cinq ans, qui avaient tiré les draps et les couvertures sur leur visage.
Interrogé plus tard, Avi Ohion tenait dans sa main deux tétines qui appartenaient à l’un des deux garçons abattus, Noam. Ce dernier s’endormait toujours avec une tétine dans la bouche et l’autre à la main. « Comment un homme, si on peut parler d’un homme, peut-il tirer sur un garçon avec deux tétines et le tuer ? », a lancé le père des petites victimes.


Le terroriste a ensuite pris la direction du réfectoire communautaire et croisé un couple. Il a aussitôt abattu la femme, tandis que l’homme réussissait à s’échapper. Le maire du kibboutz, Yitzhak Dori, qui passait en voiture, a également été tué par l’agresseur qui, fait extrêmement rare, est parvenu à s’éclipser sans être blessé. La Cisjordanie ne se trouve qu’à un kilomètre du kibboutz de Metzer.
Ce kibboutz fait partie du mouvement Hashomer Hatzair, d’extrême-gauche, près à des concessions très importantes avec les palestiniens et entretenant des relations quotidiennes avec les villages arabes voisins. Il était contre la barrière de sécurité en construction (ce que la plupart des membres souhaitent maintenant ...) et a donné ses propres terres pour cette construction pour ne pas empiéter sur les terres arabes et continuer à avoir de bonnes relations avec les villages arabes.

Qui a revendiqué l’attentat ?

Les Brigades des Matyrs d’Al Aqsa, la branche armée du Fatah, mouvement de Yasser Arafat, ont revendiqué l’attentat.
Voici des extraits du communiqué des Brigades des Martyrs Al Aqsa, tel qu’il a été publié sur le site internet officiel du Fatah :
« …Nous revendiquons la responsabilité de la courageuse opération qui s’est déroulée dans la colonie spoliée de Metser, au nord de Tulkarem, au cours de laquelle, le soir du 11 novembre 2002, un de nos combattants a tué et blessé plusieurs conquérants sionistes, et s’est retiré sain et sauf, par la grâce et la protection d’Allah… »
« Nous avons annoncé, lors de la création des Brigades, que notre bataille se propagerait sous toutes ses formes… nous confirmons notre intention de suivre la voie de la lutte pour Allah…Nous continuerons de lutter partout, blessant aussi des enfants… Nous promettons que les attentats-suicide vont continuer… »
« L’armée populaire des Brigades des Martyrs Al Aqsa, 12 novembre 2002. »


Dans un autre communiqué paru le 18 novembre sur leur site internet, les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa ont souligné qu’ils poursuivraient les attaques « jusqu’au coeur d’Israël ». Ils ont exprimé le souhait que tous les Israéliens soient envoyés en enfer et ont menacé : « préparez-vous au prochain attentat ». Ils ont également ajouté : « Nous ne renoncerons jamais à la Palestine historique, depuis le fleuve du Jourdain jusqu’à la mer Mediterranee ».
« Nous frapperons Israël partout, à tout moment. Nous ne renoncerons jamais à la Palestine historique, pas même à un grain de sable. »
L’Autorité palestinienne n’a pas condamné cet attentat et l’a en sous-main validé.


Qui a commis l’attentat et qu’est-il devenu ?

L’auteur de l’attentat est Sirhan Sirhan, un membre du Fatah, payé par son mouvement financé par l’Autorité Palestinienne. Sirhan est un habitant de Tulkarem et a peut-être des liens familiaux avec l’assassin (un palestinien nommé ... Sirhan Sirhan), de Robert Kennedy assassiné en le 05 juin 1968 pour ses positions pro-israéliennes.

L’auteur du carnage du kibboutz Metzer a été tué le 04 octobre 2003 par l’armée israélienne, lors d’un accrochage.
Pour « honorer sa mémoire », 40 jours plus tard, le 15 novembre 2003, l’Autorité Palestinienne a organisé une cérémonie à son honneur : des centaines de personnes ont été présentes dont des responsables politiques et des officiels importants de l’Autorité Palestinienne.

Le gouverneur de Tulkarem, Izz al-Din al-Sharif, qui représentait Yasser Arafat, a déclaré qu’il fallait prier pour Sirhan et l’a décrit comme un « combattant et un martyr ».
Le gouverneur a transmis les condoléances de Arafat et des responsables palestiniens à la famille de Sirhan. « Le peuple palestinien continuera sa résistance et son combat jusqu’à notre liberté pour un Etat indépendant ».

Bassam Mirai, un responsable du Fatah à Tulkarem, a prié pour Sirhan et sa « contribution et son sacrifice » pour la cause palestinienne. De l’argent de l’Autorité Palestinenne a été donné à la famille de Sirhan Sirhan pour « son combat et son martyr » !


Conclusion :

Voilà un éclairage sur Arafat, non pas le Arafat lointain et terroriste des années 70, mais le Arafat des dernieres années qui continuaient son double langage : la paix d’un côté et le financement et le soutien aux terroristes comme Sirhan Sirhan.
Il faut se souvenir de la nuit du 10 au 11 novembre : il faut se souvenir de Revital, de ses deux fils de 4 et 5 ans Noam et Matan ainsi que Isaac et Tirza, les 5 victimes du kibboutz Metzer par un homme payé et soutenu par Yasser Arafat. Voilà la réalité à ne pas oublier et à envoyer aux plus grands nombres.
Arafat disparu, c’est une nouvelle ère qui commence au proche-orient où de véritables négociations vont pouvoir commencer pour le bien de tous !



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