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Halte à la désinformation rampante
par le professeur David Ruzié
Article mis en ligne le 21 octobre 2004

Bonne chance à ceux qui veulent se procurer, dans un kiosque, une « Maison
de la presse », un libraire ou encore un « Point presse », le dernier DVD
produit par Pierre Rehov, responsable de « Contre-champs », qui nous a déjà
donné des montages remarquables sur « La guerre des images », le « Cheval de
Troie », « Chrétiens en péril » et la « Route de Djénine ».

Sa dernière production,« Qui a tué Mohamed Al-Dura ? » est censée être
distribuée par les NMPP, mais est très difficile à trouver.

Bizarre, ne trouvez-vous pas ?

Ne vous découragez pas….

N’hésitez pas à commander ce DVD (réf. M 08193 - 6 - F Prix : 14, 90
euros), en insistant s’il le faut, auprès d’un distributeur de presse ou à
écrire à Anagram S.A. B.P. 51 -94122 Fontenay Cedex.

Vous verrez ainsi comment une journaliste allemande Esther Shapira réussit,
en environ une heure de projection, à vous apporter la preuve qu’il est
pratiquement impossible que le petit palestinien Mohamed Al Dura ait pu être
tué par l’armée israélienne.

Vous ne manquerez pas de vous étonner de voir son père Djamel, annoncé comme grièvement blessé, alors qu’il tenait son fils dans ses bras, être en bonne
santé (ce dont nous nous réjouissons) et être fort prolixe devant la camera.

Quand on pense que France 2 s’est contentée de projeter 50 secondes d’un
film de 6 minutes, tourné par son cameraman palestinien dans la bande de
Gaza (agissant seul, ce qui semble curieux, car comment peut-on avoir l’œil
rivé sur la camera et observer ce qui se passe aux alentours ?).

Charles Enderlin, le patron du cameraman, vous explique que la chaîne a
autorisé, gratuitement, toutes les télévisions à projeter ces images prises
lors d’un tir de 45 minutes.
Tandis que le correspondant de France 2 recevait le « prix de la
désinformation », son cameraman a lui été plusieurs fois primé - mais pas
par le même jury - pour son exploit, sans qu’on lui ait demandé comment il
avait pu être placé juste en face du petit Mohamed et de son père, qui
s’abritaient derrière une section de canalisation en béton, placée le long
d’un petit mur.

Dès la projection des quelques images de ce qui était présenté comme
l’agonie d’un enfant soi-disant victime de tirs israéliens, alors que
l’échange de coups de feu entre Palestiniens et soldats israéliens a duré 45
minutes, des doutes ont jailli dans l’esprit des spécialistes.
Une enquête s’imposait.

Du côté palestinien, aucune enquête n’a été menée comme le précise un
responsable de la police palestinienne. Le cameraman affirme avoir mené sa
propre enquête (cameraman, reporter et enquêteur, cela fait beaucoup pour un
seul homme)….

Bien évidemment aucune autopsie du petit Mohamed n’a été faite et en
admettant que le Coran interdise l’autopsie, rien n’empêchait un examen des
blessures reçues par son père.

Les deux camps n’utilisant pas les mêmes armes, il eut été facile de
déterminer l’origine des tirs, dont certains furent mortels.

Du côté israélien, l’erreur fut de confier cette enquête au commandant
des troupes dans le secteur.

Car quelques jours après le tragique incident, il fit détruire, pour des
raisons de sécurité, le mur et le cylindre en béton, empêchant ainsi
d’examiner l’impact des balles fichées dans le cylindre et le mur.

En tout cas, des essais faits, par la suite, sur une section de
canalisation en béton identique à celle derrière laquelle se trouvaient les
deux palestiniens a montré que, contrairement aux affirmations du père de
Mohamed, aucune balle israélienne n’avait pu traverser le béton et atteindre
son fils.

De même, des experts en balistique vous montreront que le faible angle de
tir ouvert aux Israéliens empêchaient ceux-ci d’apercevoir le père et son
enfant et même de voir la main qu’agita, à un certain moment, le père pour
faire cesser le tir.

S’il n’y avait pas eu, à l’arrière-plan, cette mort d’un enfant (que
certains ont toutefois niée) on ne peut qu’être tenu en haleine par
l’enquête rigoureuse menée par la journaliste allemande.

Félicitations à Pierre Rehov pour son initiative et regrettons l’attitude
de Charles Enderlin qui s’opposa toujours à tout débat contradictoire et de
ses patrons (comme ceux des autres chaînes françaises) qui refusèrent de
projeter le film d’Esther Shapira.

Alors, n’hésitez pas et faites un effort pour pouvoir vous faire une idée
par vous-mêmes.


David Ruzié est professeur émérite des universités, spécialiste de droit
international.



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