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A la demande des Nations Unies, la Turquie vient d’arraisonner un avion iranien se dirigeant vers la Syrie et y a découvert des armes, des lanceurs de missiles, des mortiers, des fusils et des explosifs…..
Bombarder l’Iran ?
Par Alan M. Dershowitz , avocat international - FrontPageMagazine.com – Traduit par Albert Soued, http://soued.chez.com <http://soued.chez.com/> pour www.nuitdorient.com <http://www.nuitdorient.com/>
Article mis en ligne le 22 mars 2011

Les tentatives récentes de l’Iran pour expédier des armes au Hamas à Gaza sont des actes de guerre commis par le gouvernement Iranien contre le gouvernement Israélien. La marine israélienne a saisi un bateau rempli d’armes qui ont pour but de tuer des civils israéliens, et les armes venaient d’Iran. Sous la Loi Internationale, ce n’est pas le 1er acte de guerre de l’Iran qui aurait justifié une réponse militaire d’Israël. L’Iran a déjà expédié nombre de cargaisons d’armes anti-personnel au Hamas et au Hezbollah.

De plus, en 1992, les dirigeants iraniens ont conçu et autorisé l’attaque meurtrière contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires. Menée par des agents iraniens, cette attaque était déjà un acte de guerre contre Israël, l’ambassade faisant partie du territoire souverain du pays.

En dehors de ceci, le gouvernement iranien a publiquement clamé à plusieurs reprises qu’Israël devait être rayé de la carte, une déclaration de guerre contre ce pays.

Selon la loi internationale, ces actes de guerre – appelés "casus belli – justifient pleinement une riposte armée. Même la charte de l’Onu autorise une réponse unilatérale à une attaque armée. Fournir des armes à un ennemi déclaré, soumis à un embargo, a toujours été considéré dans l’histoire comme un acte de guerre, selon les lois de la guerre ; d’autant plus que les fournisseurs de ces armes ont pour objectif qu’elles soient utilisées contre des civils. Il en est de même du dynamitage d’une ambassade.

Deux autres évènements récents renforcent le droit d’Israël d’utiliser les moyens militaires pour empêcher l’Iran de continuer à armer ses ennemis. Le désastre au Japon montre l’extraordinaire danger présenté par des radiations atomiques. Si quelqu’un pouvait encore douter des effets dévastateurs d’« une bombe sale », à la fois physiquement et psychologiquement, ces doutes s’estompent, avec ce que vivent les Japonais. Si l’Iran poursuit son programme nucléaire, un prochain bateau vers Gaza pourrait contenir une bombe sale, et Israël pourrait ne pas l’intercepter. Si une bombe sale explosait, elle causerait d’énormes dommages aux civils en Israël et dans la région.

De même, le récent massacre d’une famille à Itamar, incluant 3 jeunes enfants, montre les moyens utilisés par les ennemis d’Israël contre des civils, en violation totale des lois de la guerre. L’Iran a armé des tueurs de bébés, et le Hamas les a félicités.

Chaque pays a le droit de protéger ses citoyens et de prévenir des massacres, notamment les armes de destruction massive qu’envoie l’Iran. Ce dernier pays n’a aucun moyen légal pour protester contre une attaque chirurgicale contre ses implantations nucléaires, fabriquant des armes destinées à être utilisées pour atteindre l’objectif publiquement déclaré de l’Iran, rayer Israël de la carte et tuer des millions de citoyens.

Les dirigeants iraniens ont maintes fois déclaré publiquement qu’une guerre nucléaire, tuant des millions de Juifs et de Musulmans était « acceptable » pour eux, parce qu’éliminant Israël, mais causant quelques dommages à l’Islam.

Une nation suicidaire ne peut être dissuadée par des menaces de représailles. La seule option réaliste est une attaque préventive, comme celle menée contre le réacteur nucléaire d’Irak en 1981. Cette attaque chirurgicale a sauvé nombre de vies, à un coût relativement faible. Rappelons que l’Iran avait déjà essayé de détruire la capacité nucléaire de l’Irak, sans succès. Israël a le droit de faire ce que l’Iran a essayé de faire contre l’Irak — empêcher un ennemi mortel de développer des moyens de destruction massive contre ses citoyens.

Ceci ne veut pas dire qu’Israël doive attaquer maintenant les réacteurs nucléaires de l’Iran. Avoir le droit de le faire ne signifie pas qu’il ne faille pas choisir le moment opportun. Les lois de la guerre ne supposent pas des ripostes immédiates. La nation attaquée peut surseoir à la contre attaque, sans que son droit ne faiblisse. L’option militaire ne peut être que le dernier recours, après que tous les autres aient échoué.

Il est possible que d’autres moyens puissent définitivement mettre l’Iran hors d’état de nuire. Les sanctions économiques ne parviendront pas à dissuader les zélotes de l’idéologie de l’apocalypse de mettre fin à leur programme nucléaire. Une combinaison de différents moyens peu ralentir ce programme, jusqu’au point de rendre une intervention militaire moins urgente.

Sous aucun prétexte, on ne doit renoncer à l’option militaire et Israël doit conserver sa capacité d’exercer son droit fondamental d’une auto-défense préventive. Si cela est possible, ce pays pourrait ne pas agir seul, et si nécessaire, il doit le faire seul. Tout le monde espère qu’on n’en arrivera pas là, mais l’espérance n’est pas une politique.

Comme l’a averti George Washington lors de l’inauguration de son 2ème mandat :

« Se préparer à la guerre est le moyen le plus efficace pour préserver la paix ! »



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