Depuis le retrait de la bande de Gaza par Israël en août 2005, le Hamas s’est développé d’un mouvement relativement petit en un conglomérat bien financé. Au lieu d’être affaibli par les sanctions et le siège, l’organisation a trouvé très tôt les moyens de surmonter les difficultés - comme les retards fréquents des versements de salaire- et l’établissement d’un système efficace de gouvernance, toujours en resserrant son emprise sur son fief.