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Selon voila.fr et les Renseignements Généraux, « l’antisémitisme se banalise dans les quartiers à forte population maghrébine », ils n’ont pas été déclarés « personna non grata »...
Article mis en ligne le 20 juillet 2004
dernière modification le 27 janvier 2005

11/07 19:34 

original sur voila.fr : l’antisémitisme se banalise dans les quartiers à forte population maghrébine

L’antisémitisme, avec son lot de stéréotypes hérités de l’extrême-droite et relayés par l’islamisme radical, s’est banalisé dans les quartiers à forte population maghrébine, comme l’a souligné une récente enquête des renseignements généraux.

Un rapport de l’inspection générale de l’Education nationale, rendu public vendredi, relève également une banalisation de l’antisémitisme et du racisme dans les établissements scolaires des quartiers ghettoïsés, parfois dès le plus jeune âge, avec une montée en force du racisme anti-juif.

La victime de l’agression du RER vendredi en banlieue parisienne a indiqué aux policiers que quatre de ses agresseurs paraissaient d’origine maghrébine, deux autres étant africains.

Le secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, Hamlaoui Mekachera, lui-même d’origine algérienne, a aussitôt réagi en soulignant que cette agression « porte un préjudice incalculable » aux populations d’origine maghrébine et qui « vivent paisiblement » en France.

En effet, « un amalgame malheureusement peut être fait sans discernement », a-t-il ajouté en appelant à l’union « contre ces actes qu’on ne peut qualifier ».

La faible proportion d’interpellations suivant les agressions antisémites ne permet pas de tirer des conclusions générales sur les profils de leurs auteurs. « Ce sont souvent, mais pas exclusivement des jeunes maghrébins », a indiqué dimanche à l’AFP Ariel Goldmann, responsable au sein du Crif (conseil représentatif des institutions juives de France) du Service de protection de la communauté juive.
« Il faut rester prudent, nous voulons éviter de jeter l’opprobe sur une communauté », a-t-il ajouté.

L’observatoire de l’Union européenne pour les phénomènes racistes et antisémites, dans un rapport publié en mars dernier, relevait que dans plusieurs pays d’Europe dont la France, une « proportion variable » des victimes d’actes antisémites désignaient comme agresseurs des « jeunes musulmans », des « personnes d’Afrique du nord » ou des « immigrés ».

L’envenimement du conflit du Proche-Orient depuis l’automne 2000 a exacerbé le phénomène : en France comme dans le monde arabe, de nombreux jeunes de culture musulmane s’identifient à la cause palestinienne et assimilent tous les juifs à la politique du Premier ministre israélien Ariel Sharon.

Le rapport des RG sur les quartiers ghettos, dont Le Monde s’était fait l’écho le 6 juillet, soulignait la multiplication de « graffitis antisémites et anti-occidentaux » dans ces quartiers, à côté d’autres phénomènes comme le développement d’un prosélytisme islamiste intégriste.

Le 25 juin, lors d’une rencontre d’une centaine de policiers des Hauts-de-Seine avec le philosophe Alain Finkielkraut et l’avocat Serge Klarsfeld, un officier de prévention en milieu scolaire racontait que la plupart des jeunes enfants qui se rendent coupables d’actes ou de paroles antisémites « ne savent même pas pourquoi » ils ont agi ainsi.



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