« Nous avons six bateaux qui sont d’ores et déjà prêts à quitter l’Europe et nous espérons prendre la mer à la mi-juillet », ont déclaré hier avec fierté les organisateurs de la « flottille de la liberté 2 » qui est soutenue par des organisations pro-palestiniennes parmi lesquelles l’organisation turque IHH qui était à l’initiative de la dernière flottille.
Cette fois-ci, Israël a adressé des messages menaçants selon lesquels les militants étrangers qui seront interpellés à bord des bateaux ne seront pas expulsés sous vingt-quatre heures, aux frais du contribuable israélien, mais seront traduits en justice et emprisonnés.
Selon le ministère des Affaires étrangères, Israël pourrait auparavant avoir à faire face à une autre flottille de deux bateaux en provenance du Liban, avec à bord de l’un d’entre eux une cinquantaine de femmes, libanaises et étrangères.
A Jérusalem on a cependant choisi d’adresser des mises en gardes fermes au Liban et de faire savoir qu’Israël considérera le Liban comme responsable de tout ce qui pourrait se passer au cours de cette flottille. Ces messages ont été adressés par des voies diplomatiques, par l’intermédiaire des Etats-Unis, de l’ONU et de la France.
« Le Liban étant un pays ennemi, on ne peut exclure qu’à bord se trouvent des armes et des munitions et c’est pourquoi Israël arrêtera le bateau. De même, il est très probable que les militants ne soient pas refoulés immédiatement mais arrêtés », a déclaré un responsable du ministère des Affaires étrangères.