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Yann Moix
dimanche 6 juin 2010
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Ce que le kamikaze humanitaire guette, ce n’est pas les dégâts qu’il va faire, mais les dégâts qu’on va lui faire. Et ce sont ces dégâts inversés qui sont censés faire des dégâts.Le kamikaze humanitaire est un kamikaze d’un genre mutant, tout à fait neuf, parfaitement inédit : c’est un kamikaze oxymore. C’est l’idée que les dégâts seront extrêmement collatéraux, diffus, les explications très confuses, les analyses rendues très compliquées puisque le mot humanitaire, lâché comme une bombe, est brandi comme l’arme à laquelle on ne peut rien rétorquer : on ne fait pas la guerre à la paix.
Ce Colloque des Intellectuels Juifs de Langue Française a pour thème, ’la montée des violences’. Ce thème aura toujours accompagné l’histoire de l’humanité. Violences politique, religieuse, sociale, économique, voire même discursive, les humains n’auront cessé de se faire violence, et ce même lorsqu’ils prétendaient l’éradiquer en cherchant à dispenser le bien. Cette relance du Colloque des Intellectuels Juifs de Langue Française apporte une attention toute particulière à ce qu’il convient de nommer une résurgence de la violence affectant aujourd’hui les communautés juives de France et d’Europe.
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