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Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël
vendredi 28 mai 2010
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Espionnage aggravé, contact avec un agent étranger et aide à l’ennemi en temps de guerre. Ce sont là les chefs d’accusations à l’encontre d’Amir Mahul, hier, au tribunal de Haïfa. Mahul, 52 ans, écrivain et militant bien connu au sein de la communauté arabe, a été arrêté au début du mois et il est depuis interrogé par la police et le Shabak. Selon l’acte d’accusation, c’est en 2008, après la deuxième guerre du Liban, que Mahul a décidé d’aider le Hezbollah dans sa guerre contre Israël.
Selon le parquet, sur les instructions d’un agent du Hezbollah nommé Hassan Jaga, Mahul est parti pour Copenhague où il a rencontré un autre agent de l’organisation. Ce dernier a installé sur l’ordinateur de Mahul un logiciel d’encodage afin que Mahul et ses contacts puissent communiquer sans risque.
Toujours selon l’acte d’accusation, Mahul est rentré en Israël et a ensuite été en contact régulier avec des agents du Hezbollah à qui il a transmis diverses informations. A dix reprises au moins, Mahul aurait envoyé à ces agents des messages codés comprenant des renseignements sur différents sites tels que les installations du Shabak, l’usine d’armement Rafael, les bureaux du Mossad et la base militaire de Nahshonim. Mahul a également essayé, sans succès, de découvrir où habite le directeur du Shabak, Yuval Diskin, et a envoyé un message à ce sujet. Il a également fourni au Hezbollah les noms de six Israéliens susceptibles d’être recrutés par l’organisation.
Selon le parquet, au cours de son interrogatoire, Mahul a avoué les faits qui lui sont reprochés. Au terme de l’audience d’hier, la femme d’Amir Mahul, Janan, a affirmé que ces aveux lui ont été extorqués : « On l’a privé de sommeil pendant trente-six heures. Il dément tout ce dont on l’accuse. Je connais Amir : nous sommes mariés depuis vingt ans. Je l’ai accompagné dans son parcours politique et social et il ne se risquerait pas à remettre en cause sa notoriété ».