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Après Sleïmane, Hariri met en garde « Israël » : nous serons unis avec le Hezbollah
Al Manar
Article mis en ligne le 18 mars 2010

« Si Israël déclenche une nouvelle guerre contre le Liban, nous soutiendrons le Hezbollah » Ce sont les propos du Premier ministre libanais, lors d’une interview accordée [début février 2010] à la BBC, et au cours de laquelle il s’est plaint des violations israéliennes incessantes de l’espace aérien libanais, et des menaces sans répit lancés contre le Liban par des dirigeants israéliens.

« Jour après jour, nous entendons beaucoup de menaces israéliennes ; pas seulement des menaces. Regardez ce qui se passe sur le terrain et dans notre espace aérien, et ce depuis ces deux derniers mois. Chaque jour, des appareils de combat israéliens violent notre espace aérien » a-t-il relevé, estimant que l’entité sioniste commet une grosse erreur en menaçant la sécurité du Liban et de son voisin la Syrie.

Appréhendant une nouvelle offensive contre le Liban, Hariri a déclaré que le Liban restera uni et que le gouvernement soutiendra le Hezbollah. « Je pense qu’ils (les israéliens, ndlr) parient qu’il y aura une sorte de division au Liban si la guerre est menée contre nous. Il n’y aura pas de division au Liban. Nous nous dresserons contre Israël. Nous serons aux côtés de notre peuple », a-t-il affirmé. Le président libanais Michel Sleïmane avait également exprimé une position similaire, en réponse aux menaces israéliennes, assurant qu’une guerre israélienne contre le Liban ne serait certainement pas une promenade.

Le Premier ministre libanais a aussi mis l’accent sur les relations entre le Liban et la Syrie, révélant que la liaison se poursuit avec le président syrien Bachar el-Assad, depuis l’ouverture de la nouvelle page entre les deux pays amorcée avec sa visite à Damas, il ya deux mois à la Syrie. Notant que le Tribunal international saisi de l’affaire de l’assassinat de son père l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, et qui avait soupçonné Damas est en dehors du cadre du débat politique.

Hariri a qualifié « d’essentielle » la coordination entre Beyrouth et Damas, l’assimilant à celle qui a lieu le président égyptien Hosni Moubarak et le Roi Abdullah II de Jordanie, « pour affronter l’intransigeance d’Israël face au processus de paix » au Proche-Orient.



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