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Sharon et Mofaz font face à des options extrêmes dans la Bande de Gaza
DEBKAfile Rapport Spécial
Article mis en ligne le 13 mai 2004

Onze militaires israéliens sont morts en action dans deux incidents fatals dans la Bande de Gaza en 36 heures :

six ont été tués par une bombe de bord de route en mission pour détruire des ateliers d’armes palestiniens dans le grouillement de la Bande de Gaza, le quartier Zeitoun, cinq soldats, une équipe fortement équipée, ont été tués en cherchant des tunnels de contrebande d’armes de Palestiniens le long de la bande de Philadelphi dans Rafah.

La combinaison de deux attaques mortelles et la perte douloureuse des vies d’Israéliens, semble conduire à une réalité sinistre qu’ils ont esquivé pendant presque quatre ans. Tout à fait simplement, le pays est en guerre.

Soudain, ses écrans de télévision se sont remplis du grondement des convois de transporteurs blindés et des bus remplis de soldats en pleine mécanique de combat se dirigeant vers la ligne de front.

Mercredi 12 mai, la Défense d’Israël a été engagée dans un des mouvements tactiques les plus dangereux pour n’importe quelle armée. Une pleine brigade d’infanterie - Givati - s’est retirée de la Ville de la Bande de Gaza, la forteresse extrémiste Musulmane de Zeitoun après 60 heures enfermées dans un combat féroce porte à porte et une chasse pour les restes des six camarades soufflés en particules par une bombe qui a transformé leur transporteur de troupe blindé en débris.

Comme les Givati se retiraient, une brigade fraîche s’est déplacée sous le feu. Trente kilomètres (18 milles) au sud, les militaires ont déployé une brigade blindée étendue au point brûlant, le couloir Philadelphi courant le long de la frontière d’Israël avec l’Egypte. À minuit, les sources militaires du DEBKAFILE’S ont compté une force de Tsahal de plus d’une division, y compris les blindés et les unités d’artillerie, déployées en quelques heures à l’intérieur de la Bande de Gaza.

L’année dernière, quand une opération de type « bouclier défensif » a été envisagée dans la Bande de Gaza - comme une deuxième moitié de la campagne de contre-terrorisme à grande échelle qu’Israël a effectué contre la Rive Occidentale il y a deux ans, des officiers de Tsahal avaient évalué que cela prendrait une force d’une division et demi - ce qui couvrirait plus ou moins la force utilisée mercredi soir.

L’échelle de ce déploiement qui suggère une de trois opérations optionnelles soit en mouvement : l’élargissement de la large bande de Philadelphi de 8 km de long de 20 mètres qui marque la frontière de « la bande de Gaza, de l’Egypte et d’Israël » ; un coup de knock-out à Rafah ou Khan Younis contre le Jihad Islamique et les Comités de Résistance Populaires - où des loyalistes d’Arafat sont un poisson dans l’eau avec le groupe des Libanais Hezbollah ; ou une offre ambitieuse sur les deux buts immédiatement.

Jeudi, des fronts complémentaires peuvent prendre feu dans la Bande de Gaza centrale et du nord. Au nord, Deir Al-Balah et Beit Lehiya sont des forteresses du Jihad Islamique et des Comités de Résistance Populaires†et les sources d’attaques de missile Qassam, por lesquelles l’armée éprouve des démangeaisons à frapper. Des planificateurs militaires israéliens peuvent aussi prendre l’occasion d’attaquer la Ville de la Bande de Gaza et des cibles militaires palestiniennes sur la côte par air ou par mer.

Des experts d’affaires militaires nient avec énergie qu’une seconde opération « bouclier défensif » est en perspective. Cependant, il suffirait seulement d’un ordre du chef d’état-major général aux forces déjà déployées pour mettre en marche n’importe quelle opération locale dans une campagne complète même plus complexe que la poussée de 2002 dans les villes de Rive Occidentale. Les forces israéliennes feraient face à un combat urbain dans un des secteurs les plus très peuplés du monde.

Il est toujours incertain de savoir si le Premier ministre Ariel Sharon projette d’autoriser le ministre de la Défense Nationale Shaul Mofaz à avancer sur ce chemin. Tous les deux sont les champions ardents du plan « de désengagement » de Sharon, mais les désastres de cette semaine les ont fait monter vers des choix extrêmes : la sortie de la Bande de Gaza immédiatement, évacuer les troupes israéliennes et les habitants des implantations en quelques jours - la signification d’un élan irréfléchi - ou enlever les gants et aller à la guerre grandeur nature.

Aucune de ces options n’était dans l’esprit de Sharon et de son adjoint, Ehud Olmert, quand ils ont d’abord lancé leurs ballons d’essai de désengagement. Ils étaient occupés à faire la cour aux Américains, mais ils ont échoué sans tenir compte des faits politiques appropriés chez eux et aussi à évaluer correctement les préparatifs militaires palestiniens à la lumière des événements récents.
Cet échec a envoyé Sharon et ses plans sous la coupe de son propre parti du Likoud et a produit les fiascos militaires de cette semaine dans la Bande de Gaza.

Ils ont manqué le plan détaillé et audacieux rédigé par les Palestiniens, les Iraniens et les tacticiens Libanais du Hezbollah à Damas, à Beyrouth et Ramallah pour une campagne de violence pour forcer Israël à prendre ses jambes à son cou et à fuir la Bande de Gaza au lieu d’un départ de façon organisée au moyen du plan de retrait de 2005 de Sharon comme l’a approuvé le Président George W. Bush.

DEBKAfile croit qu’un groupe d’organisation a rejoint les représentants de l’organisation terroriste et a établi une base dans la Bande de Gaza et qui a projeté le 2 mars l’attaque à la frontière Erez par des terroristes déguisés avec des véhicules similaires à des jeeps de l’armée israélienne. Le groupe a continué en organisant l’attentat suicide double au port Ashdod le 14 mars. Plus récemment, il a projeté les coups de feu de sang-froid le 2 mai sur Tali Hatuel et ses quatre petites filles à la jonction Kissufim, la détonation qui a détruit l’APC dans Zeitoun le 11 mai et l’explosion à Philadelphi un jour plus tard.

L’échec de Sharon de poursuivre ces agresseurs fournirait à Yasser Arafat une des victoires la plus grande dans les quatre ans de sa confrontation violente avec Israël et au Hezbollah son deuxième triomphe après la sortie de 2000 de Tsahal du Liban du sud.



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